Économique
Retour24 octobre 2017
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Secova veut répéter à Amos l’expérience de Windfall
©Secova Metals Corporation
Une mine d’or pourrait-elle éventuellement être exploitée au nord-est d’Amos? C’est ce que souhaite Secova Metals Corporation. Et pour ce faire, elle entend répéter l’expérience vécue au projet Windfall à Lebel-sur-Quévillon.
Un rapport technique récemment publié par la société basée à Vancouver a confirmé que le projet Duvay/Chénier, localisé à une quinzaine de kilomètres au nord-est d’Amos, renferme plusieurs indices aurifères historiques répertoriés par le gouvernement du Québec et que plus de 500 trous y ont été forés dans le passé.
Le document mentionne également de multiples échantillonnages en vrac réalisés par en 1986 par un ancien propriétaire, Sphinx Exploration. La meilleure teneur obtenue titrait 7,5 grammes d’or par tonne de minerai. De plus, en 1990, Sphinx a extrait un échantillon d’un peu moins de 40 000 tonnes de minerai, duquel elle avait tiré environ 300 onces d’or et 200 onces d’argent. L’exploitation ne s’est toutefois pas poursuivie.
Une excellente base
Pour le PDG de Secova, Brad Kitchen, ce rapport constitue une excellente base sur laquelle le projet Duvay/Chénier pourra se développer.
«Tout comme le projet Windfall, lorsque celui-ci était détenu par mon ancienne société, Eagle Hill Exploration (fusionnée en 2013 à Oban Mining, devenue depuis Minière Osisko), il s’agit d’un projet encore mal compris, mais qui présente un énorme potentiel, a-t-il fait valoir, par voie de communiqué. À partir d’approches méthodiques et à l’aide des outils géophysiques appropriés, Windfall est maintenant en passe de devenir un des camps aurifères les plus importants du Canada. Nous entendons reproduire ce succès avec Duvay/Chénier.»
De l’or près de la surface
Secova vient d’ailleurs de terminer la première phase d’un programme de 3200 mètres de forage répartis en 20 trous sur son projet. «Les résultats initiaux sont très encourageants puisqu’ils ont démontré la présence d’une minéralisation aurifère près de la surface», a indiqué M. Kitchen.
Parmi les meilleurs résultats figure une teneur de 0,66 gramme d’or par tonne de minerai sur une épaisseur de 10 mètres à partir de 18 mètres sous la surface. Dans cet échantillon, un intervalle enrichi à 2,55 grammes d’or par tonne de minerai a été intercepté à 21 mètres de profondeur.
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