Culture
Retour06 avril 2018
Claude Dubois: le plaisir de la liberté
©Photo gracieuseté
Le mot liberté revient souvent dans les propos de Claude Dubois lorsqu'il parle de son spectacle, qu'il viendra présenter à Rouyn-Noranda le 12 avril. Autant pour lui en tant qu'artiste que pour les musiciens qui l'accompagnent et pour le public qui vient nourrir l'énergie du spectacle.
Liberté de chanter avec lui, d'être ému ou de simplement se laisser porter par les souvenirs associés à ces chansons. «On interprète toutes les chansons que les gens connaissent et encore, quand ils pensent qu'on les a toutes faites, on en trouve d'autres», raconte l'artiste d'une voix très enthousiaste.
Ce spectacle, Claude Dubois l'a d'abord conçu et présenté aux Francofolies l'année dernière devant une salle comble. «C'est exactement le même spectacle. On n'a rien changé, même pas une note», assure-t-il.
L'énergie du public
Pour l'artiste, c'est de l'énergie pure que de se retrouver sur scène dans des endroits où les gens souhaitent le voir et, surtout, l'entendre. «Je fais des chansons, dont l'une que j'ai écrite alors que j'avais 14 ans, J'ai souvenir encore, qui aujourd'hui est plus connue. Des fois, je fais deux notes et les gens commencent à chanter. Les gens sont ravis et ça me fait plaisir», mentionne-t-il.
Le spectacle, qui s'intitule Dubois en liberté, fait le tour de la carrière de l'artiste. Accompagné de quatre musiciens (Eddy Pierre, Denis Courchesne, Yanni Aumont et Samuel Léonard), «de très bons musiciens», assure M. Dubois, le chanteur se plaît à créer des instants magiques.
«De chanter une chanson comme Femmes de rêve, comment voulez-vous qu'un gars prenne sa retraite? On ne peut pas se tanner même si ça fait plus de cinquante ans. La façon de les interpréter, ça appartient aux gens de la salle qui viennent nous nourrir», souligne-t-il.
Revenir en Abitibi
Sans être une tournée, Claude Dubois visite donc plusieurs salles au Québec, mais avec des moments de repos entre chaque spectacle question de conserver son énergie, lui qui vit toujours avec l'ombre du cancer de la moelle osseuse.
Claude Dubois se fait d'ailleurs une réelle joie de venir visiter les planches de l'Abitibi, où il a quelques amis qui travaillaient dans les mines de Val-d'Or. «Et puis, j'adore le Théâtre du Cuivre. Le directeur est un bon ami. C'est rare pour un artiste au Québec de pouvoir faire plusieurs petites salles et que ça fonctionne bien. Pour moi, comme pour l'équipe, chaque spectacle, c'est un soir de fête et ça nous donne le goût de se dépasser», signale-t-il.
Commentaires