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Retour20 juillet 2018
Palmarès des urgences: la région s’améliore
Le PDG du CISSSAT se réjouit des résultats dévoilés par La Presse
©Photo La Frontière/Le Citoyen - Andréi Audet
Les hôpitaux ont vu majoritairement diminuer le temps d’attente moyen d’un patient à l’urgence.
Les bénéficiaires des hôpitaux de l’Abitibi-Témiscamingue attendent en majorité moins longtemps à l’urgence que l’an dernier, selon les derniers chiffres du palmarès des urgences, compilés par le quotidien La Presse.
La note que remet le quotidien à presque chacun des établissements de santé du Québec est basée sur la durée moyenne du séjour à l’urgence, le taux de visites durant plus de 48 heures, la proportion de patients âgés de 75 ans et plus, le pourcentage d’hospitalisations et le nombre de patients ambulatoire et sur civières.
L’hôpital de Rouyn-Noranda s’est vu décerner la même note que l’an dernier, soit un A-, alors que celle de La Sarre est passé d’un B+ à un A-. La note d’Amos est restée inchangée, avec un B. On note une amélioration du côté de Val-d’Or, qui mérite un A-, alors qu’elle était de B en 2017. Ville-Marie garde sa note de B+.
«Ça démontre bien, dans l’ensemble, tout le travail qui a été réalisé au cours des dernières années pour améliorer les services offerts à la population», croit Yves Desjardins, PDG du CISSSAT.
Le temps d’attente diminue
Toutes les salles d’urgence des hôpitaux de la région ont vu leur temps d’attente pour voir un médecin diminuer ou stagner, au cours de la dernière année, avec une moyenne frôlant les 10 heures. Celui de Ville-Marie a toutefois légèrement augmenté.
«On tente, à travers les décisions que nous prenons, d’offrir des solutions de rechange aux cas qui ne nécessitent pas une visite à l’urgence. L’augmentation du nombre de médecins de famille a grandement contribué à cette diminution», explique M. Desjardins.
De plus, l’organisation fait de plus en plus de campagnes d’information pour sensibiliser la population à se tourner vers des ressources intermédiaires avant de se diriger à l’urgence.
Hôpital | Note 2017-2018 | Note 2016-2017 | Temps d'attente moyen 2017-2018 | Temps d'attente moyen 2016-2017 |
Rouyn-Noranda | A- | A- | 10h06 | 11h06 |
La Sarre | A- | B+ | 7h36 | 8h12 |
Amos | B | B | 8h48 | 8h48 |
Val-d'Or | A- | B | 12h00 | 13h24 |
Ville-Marie | B+ | B+ | 11h42 | 11h12 |
«Ça démontre bien, dans l’ensemble, tout le travail qui a été réalisé au cours des dernières années» - Yves Desjardins
Changements à apporter
Depuis l’implantation du CISSSAT, en 2015, l’administration transforme les services cliniques offerts dans les cinq MRC de la région. Il n’est donc pas étonnant de voir de bons résultats découlant du palmarès, selon le PDG de l’organisation.
«On est en train de changer tout ce qui a trait au mode ambulatoire, à l’embauche de médecins de familles et aux processus d’attribution à l’urgence. Ça a un impact positif sur les patients. On veut faire autrement et pour le mieux», soutient-il.
Accompagner le personnel soignant
Certains intervenants cités dans l’article de La Presse cachaient une «détresse» chez les professionnels de la santé. Yves Desjardins s’est voulu rassurant et assure que toutes les dispositions ont été prises afin d’accommoder et accompagner le personnel.
«On a vécu beaucoup de changements durant les dernières années, c’est vrai. Le personnel peut être assuré que nous avons à cœur son bien-être. Ce n’est pas évident, encore plus avec la pénurie de main-d’œuvre, mais avec les instances syndicales, on accorde une attention particulière à certains éléments», laisse-t-il savoir.
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