Politique
Retour04 septembre 2018
Amos souhaite la relance du projet de radiothérapie
©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Le maire Sébastien D’Astous, flanqué ici du conseiller Mario Brunet, s’est dit confiant de voir les demandes de la Ville d’Amos se réaliser à l’intérieur du prochain mandat.
ÉLECTIONS. Les élus d’Amos ont fait connaître, le mardi 4 septembre, les enjeux locaux qu’ils souhaitent voir les candidats défendre au cours de la campagne électorale provinciale qui bat son plein. Du nombre, on retrouve la relance du projet de radio-oncologie.
Le maire Sébastien D’Astous a rappelé qu’Amos avait aussi déposé un projet pour le centre de radiothérapie régionale. S’il s’avérait moins dispendieux que celui projeté à Rouyn-Noranda, c’est tout de même ce dernier qui avait été retenu en 2011 par l’Agende régionale de la santé.
«Les soumissions de l’appel d’offres sont beaucoup plus élevées que prévu, je demande que le projet d’Amos soit relancé. Nous avons les espaces nécessaires, les deux oncologistes sont ici, c’est un très bon dossier qui avait été présenté. On pourrait réaliser le projet à Amos pour une fraction du coût. Je pense que dans un souci de saine gestion des finances publiques, il mérite d’être relancé», affirme le maire d’Amos.
[Ajout à 16h20] Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue précise que la période d’appel d’offres prenait fin le mardi 4 septembre. Les résultats n’ont pas encore été rendus publics, mais le début des travaux serait toujours prévu au printemps 2019. L’établissement ne fera aucun autre commentaire sur le dossier en campagne électorale.
IRM fixe et mobile
Toujours dans le domaine de la santé, les élus amossois croient que l’hôpital d’Amos devrait bénéficier comme prévu d’un appareil d’imagerie à résonance magnétique (IRM) fixe, tout en conservant l’IRM mobile.
«L’appareil mobile serait plus disponible pour le reste de la région, alors que le fixe permettrait d’offrir un service optimal à Amos, où l’on retrouve le centre de traumatologie et d’orthopédie. La Ville s’est engagée financièrement dans le projet, le CISSS avait aussi fait cette recommandation, c’est une question de qualité des soins», fait valoir M. D’Astous.
«Nos demandes sont fermes et on les fait pour nos citoyens» - Sébastien D’Astous
Le maire a aussi dénoncé deux iniquités qu’il aimerait voir corrigées. «Nous sommes la seule MRC de la région à ne pas avoir un service d’hémodialyse fixe et à ne pas avoir obtenu le transfert d’une ambulance de faction sur un horaire à l’heure. C’est inacceptable», martèle-t-il, rappelant du même souffle que le projet d’agrandissement de l’urgence traîne depuis trop longtemps.
Carrefours et contournement
En matière de transport, la Ville réclame la réfection de la route 395 vers Preissac, la réalisation des travaux sur la 6e Rue Ouest ainsi qu’un plan d’asphaltage des accotements des routes numérotées pour compléter la Route verte.
L’aménagement du carrefour giratoire devant le Canadian Tire doit se réaliser en 2020 comme prévu, et non être reporté en 2025. La Ville réitère l’importance d’aménager aussi un carrefour au coin d’Harricana Aventure et relance le projet d’une voie de contournement route 395 – 111 pour son développement industriel et protéger la 6e Rue Ouest.
Incubateur entrepreneurial
Sébastien D’Astous insiste aussi sur l’importance de poursuivre la réfection majeure de la 1re Avenue à très court terme, avec une aide gouvernementale. Il souhaite aussi le soutien de Québec pour réaliser son projet de centre de développement entrepreneurial, une sorte d’incubateur où cohabiteraient organismes de développement, professionnels et enseignants.
«Outre l’aide gouvernementale pour l’infrastructure, nous souhaitons attacher une partie du financement avec des investissement privés locaux. La création d’un fons à cotisation RÉER de développement local serait un outil efficace pour la réalisation de ce projet», estime-t-il.
Institution et gouvernance
La liste de la Ville d’Amos comporte des demandes au niveau de la réfection de la piscine de Clair Foyer et du projet d’agrandissement du bloc sportif de la Commission scolaire Harricana.
Dans le dossier de la gouvernance, le conseil demande plus de pouvoir, moins de délais et plus de confiance. «Oui, nous sommes prêts à faire de la reddition de compte, mais il faut qu’on nous fasse plus confiance et qu’on allège le processus», insiste le conseiller Mario Brunet.
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