Élections provinciales
Retour15 septembre 2018
Martin Veilleux s’engage à faire avancer le dossier du CHSLD de Macamic
©Photo La Frontière / Le Citoyen - Marc-André Gemme
Martin Veilleux est candidat dans la circonscription d’Abitibi-Ouest, il était accompagné du ministre sortant de la Santé, Gaétan Barrette.
De passage en Abitibi-Ouest, le ministre sortant de la Santé, Gaétan Barrette est venu appuyer le candidat libéral, Martin Veilleux en Abitibi-Ouest. M. Veilleux s’est engagé à faire progresser le dossier du CHSLD de Macamic et que celui-ci soit mis en chantier d’ici la fin de son mandat.
«C’est un réel plaisir d’être ici ce matin avec le Dr Barrette, ministre de la Santé afin de prendre un engagement majeur pour les services de santé en Abitibi-Ouest, a lancé le candidat du Parti libéral du Québec, Martin Veilleux. C’est un projet qui est attendu et qui a mûri depuis plusieurs années. Je vous annonce donc mon engagement de vous livrer la construction d’un agrandissement d’ici la fin du prochain mandat. C’est un projet majeur, de 45 millions $ et qui compte 96 chambres sur quatre étages. À vol d’oiseau, on double systématiquement la superficie de l’immeuble.»
La garantie Barrette
«Je suis ici ce matin en tant que ministre de la Santé sortant et candidat dans ma propre circonscription, a souligné le Dr Gaétan Barrette. J’amène avec moi une garantie. Je connais bien le dossier et je viens appuyer Martin ici parce que je sais que ça va se faire. À ce jour, tous les projets que j’ai annoncés et pour lesquels je me suis engagé se sont tous, soit réalisés ou ont suivi le chemin normal où ils devraient être rendus aujourd’hui.»
Il a donc ajouté sa voix à celle du candidat pour garantir la réalisation du projet d’agrandissement au cours d’un prochain mandat du gouvernement libéral.
Pourquoi les libéraux n’ont pas encore agi?
Questionné sur le fait que le projet d’agrandissement du CHSLD de Macamic soit sur la table depuis plus de 10 ans sans avoir avancé, le ministre sortant de la Santé a tenu à clarifier certains faits.
«Je peux vous dire une chose, quand je suis arrivé en poste, j’ai choisi de ne jamais faire d’annonce que je n’allais pas réaliser, a affirmé le Dr Barrette. Tout ce que j’ai annoncé s’est fait. Maintenant les décisions que j’ai prises ont été basées, sans exception, sur un certain nombre de paramètres, soit la vétusté et les besoins. Dans la situation actuelle au Québec, le problème des infrastructures est très sérieux et je n’ai eu que des décisions d’arbitrage à faire afin de déterminer qui passe avant les autres. Je devais choisir entre le vieux et le très très vieux. Pour moi, on est rendu à vous. Le projet de Macamic aurait pu faire l’objet d’une annonce formelle juste avant l’élection. Pour des raisons circonstancielles, je ne pouvais pas tout faire en même temps, mais dans mon livre, on est rendu là.»
L’imputabilité des dirigeants
Il y a quelques années, l’ancien PDG du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSAT), Jacques Boissonneault s’est présenté devant le conseil des maires d’Abitibi-Ouest et leur a promis que Palmarolle aurait toujours un centre de soins de proximité sur son territoire. Or récemment, l’actuel PDG, Yves Desjardins, a soulevé la possibilité que le CHSLD ne soit pas reconstruit et que les patients demeurent à Macamic ou La Sarre. Le ministre sortant de la Santé, Gaétan Barrette a aussi été questionné à ce sujet.
«La réponse compte une certaine complexité, a répondu le Dr Barrette. Les promesses doivent être tenues en termes d’imputabilité dans la mesure où elles ont été approuvées par le gouvernement. Alors je comprends très bien ce dont vous parlez. C’est un dossier sur la table présentement. Aux dernières nouvelles je ne crois pas qu’on ait annoncé la fermeture de Palmarolle.»
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