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20 septembre 2018

Rouyn-Noranda vu par… Étienne Jacques

Étienne Jacques

©Photo gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Étienne Jacques

L’amour et le travail ont amené le comédien, metteur en scène et directeur artistique de l’Agora des Arts, Étienne Jacques, à s’établir à Rouyn-Noranda, il y a cinq ans. Entre sa Beauce natale et Montréal, il a été séduit par la nature de Rouyn-Noranda et la chaleur de ses habitants.

Un souvenir qui vous rappelle votre enfance et qui est rattaché à Rouyn-Noranda?

La première fois, je dirais d’abord le Parc. Il m’est même arrivé une anecdote. C’est la première fois que je le traverse en octobre 2010. Il est assez tard le soir, donc il fait noir. Je suis assez content, car quelqu’un qui me suit. Donc, si jamais il m’arrive quelque chose, quelqu’un pourra être témoin. Soudain, cette personne accélère et me dépasse. Bon, tant pis, j’ai perdu mon témoin. Mais une fois qu’elle m’a dépassé, elle ralentit et arrête. Bon, je me dis que je vais arrêter voir s’il y a un problème. La personne débarque de sa voiture et vient me voir en me disant: Ben, c’est-tu toi? Moi, je réponds: non! Elle me demande: As-tu de quoi à boire? J’avais une boisson énergisante. Là, je me suis dit: Wow, dans le Parc, tout le monde peut se demander des services, alors que ça devait être une histoire de drogue. Par rapport à Rouyn, l’accueil des gens!

Quelque chose ou un moment que vous aimeriez revivre à Rouyn-Noranda?

Revivre la pièce de cet été, Fiasco. On a eu beaucoup de plaisir… Peut-être une suite. Les gens nous le demandent déjà.

Un personnage marquant de Rouyn-Noranda?

J’en entends beaucoup parler, mais je n’ai pas eu la chance de le connaître, c’est Guy Lemire. Sinon, je suis très inspiré par les entrepreneurs en général. Quelqu’un qui a des projets en tête et qui les réalise, ça m’inspire beaucoup. J’ai aussi beaucoup d’admiration pour Ian Clermont. Tout ce qu’il fait pour la communauté, je trouve ça merveilleux. Chaque artiste qui prend le micro, je trouve ça aussi très beau.

Un endroit favori à Rouyn-Noranda?

Tout ce qui se passe autour des lacs. Ce qu’on est en train de faire avec la promenade Agnès-Dumoulon au lac Osisko, c’est très beau. La piste cyclable est agréable. On passe de la ville et, rapidement, on se retrouve dans le bois. Le nouveau sentier au lac Kiwanis est aussi un bel ajout.

Qu’est-ce qui fait la réputation de Rouyn-Noranda au niveau du tourisme?

L’accueil, c’est sûr, mais la nature aussi et le culturel. Si Rouyn-Noranda réussit à s’exporter autant, si Rouyn-Noranda fait en sorte qu’on parle d’elle ailleurs, c’est, entre autres, à cause des festivals et des artistes. Quand j’ai entendu parler de Rouyn-Noranda à Montréal, c’était à cause du Festival du cinéma.

Votre resto favori à Rouyn-Noranda?

Ça dépend des moments. Le St-Exupéry, pendant le FME. Tout ce qui se passe sur la Principale et la Perreault. Horizon Thaï, le Gisement…

L’artiste que vous appréciez le plus à Rouyn-Noranda?

Un gars qui m’épate beaucoup en ce moment, c’est Pete Chamberland. Il est un peu touche-à-tout. Il fait de la magie, il joue du piano comme c’est pas possible, il est humoriste. Il fait de tout et il est bon. Récemment, il a touché à la guitare et il est bon. Il m’intrigue beaucoup!

Quel est le secret le mieux gardé à Rouyn-Noranda?

Les routes de l’Abitibi pourraient être roulées davantage. Plus de cyclistes pourraient les prendre d’assaut. On peut faire de belles boucles à partir de Rouyn. Ma boucle préférée est de passer par Cléricy. Puis, je vais prêcher pour ma paroisse, l’Agora des Arts. On est dans une ancienne église, ça sonne bien. Chaque artiste qui passe ici s’en souvient.

Quel est le principal défi que Rouyn-Noranda doit relever?

On a un problème de main-d’œuvre c’est sûr, mais je crois qu’il faut miser sur d’autres ressources que seulement le milieu minier. Je ne suis pas contre les revenus miniers, mais je crois qu’il faut aussi un plan B.

Quel avenir entrevoyez-vous pour Rouyn-Noranda?

Je vois ça beau, moi! Rouyn-Noranda rayonne beaucoup, mais je crois qu’elle mérite de rayonner encore plus. Surtout sur le plan culturel à l’échelle nationale. Je trouve que nos artistes devraient s’exporter davantage. Je sais qu’avec l’éloignement, ce n’est pas toujours évident. Je crois que c’est possible pour des artistes de créer ici et de voyager après.

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