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24 septembre 2018

Il travaille avec les chevaux depuis plus de 60 ans

La Société d’attelage rend hommage à Gérald Darveau

Darveau cheval Percheron

©gracieuseté - Maurice Bélanger

Non seulement il préfère travailler avec les chevaux qu’avec des tracteurs, mais en plus, Gérald Darveau partage son savoir et sa passion depuis plusieurs années. La Société d’attelage de chevaux de l’Abitibi (SACA) lui a rendu un vibrant hommage.

L’organisme qu’il a contribué à fonder en 1977 et qu’il a présidé (il en est aujourd’hui le vice-président) lui a réservé cette surprise lors d’une activité de labour présentée le 8 septembre à Saint-Félix-de-Dalquier.

«J’ai été surpris. Je ne m’attendais pas à ça, mais ça fait plaisir. Nous étions cinq fondateurs à la SACA et c’était une idée de Réjean Caron. Notre but, c’était d’aider les personnes qui voulaient s’enligner vers le travail avec les chevaux. Il y a eu une belle amélioration», se souvient celui qui se réjouit de voir la SACA trouver de la relève avec l’avènement du derby.

Un art qui se perd

Aujourd’hui âgé de 75 ans, Gérald Darveau a gagné sa vie avec les chevaux à la ferme et dans les chantiers forestiers jusqu’à il y a environ cinq ans. «On pouvait utiliser le cheval de trait pour travailler dans le bois ou encore à la ferme. J’avais formé une corporation à but non lucratif, le Carcajou Doré, pour faire des contrats sur les lots intramunicipaux. On embauchait des bûcherons, puis on sortait le bois à cheval», raconte celui qui possède une ferme et un élevage de Percherons noirs et gris à Sainte-Gertrude-Manneville, près d’Amos.

Darveau honneur Société attelage

©gracieuseté - Maurice Bélanger

«Le cheval est un animal qui a beaucoup de mémoire… il se souvient des bonnes choses, mais aussi des mauvais coups qu’il a reçus» - Gérald Darveau

Gérald Darveau

©gracieuseté - Maurice Bélanger

Il regrette qu’on n’utilise pas davantage cette méthode traditionnelle pour effectuer des travaux en forêt. Cela fait en sorte que c’est un art qui se perd. «Ce n’est plus la mode, ce n’est pas assez d’avance et ils ne veulent pas payer plus même si c’est mieux fait. Les endroits où l’on a fait de l’éclaircie, il y a juste moins d’arbres debout. On ne voit aucune trace au sol, ni de sentiers», fait-il valoir.

Un amoureux des chevaux

Gérald Darveau s’intéresse aux chevaux depuis sa tendre enfance. Sa patience, son calme et son sens de l’observation lui auront permis de décoder très tôt la psychologie de cet animal. À 9 ans, il a acheté son premier cheval. Il sait gagner rapidement la confiance des chevaux. Aujourd’hui, son élevage compte 17 Percherons, dont trois poulains.

«Quand on travaille avec des chevaux, on travaille avec du vivant. C’est très différent d’une machine. Il n’y a pas de recettes miracles. Il faut être à l’écoute et chercher à comprendre le cheval. Il faut aussi bien l’entraîner. Mais je pense que le critère numéro un, c’est d’aimer les chevaux», souligne celui qui entraîne ses chevaux deux heures par jour.

Il raconte son vécu

En plus d’avoir transmis sa passion au fil des ans en formant des meneurs à l’École de foresterie Harricana ou avec la SACA, Gérald Darveau partage maintenant son savoir dans un livre: Ma vie avec les chevaux.

«J’y raconte mon vécu avec les chevaux, de l’âge de 3 ans jusqu’à 75 ans. Ça m’a pris trois hivers pour écrire ça. C’est sorti dans la dernière année. Les ventes vont quand même assez bien, ça fait deux fois que je le fais réimprimer. Je le vends moi-même ici et il est aussi en vente à la Librairie du Nord à La Sarre», précise-t-il.

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