Élections provinciales
Retour01 octobre 2018
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Jeremy Bélanger coiffé au fil d’arrivée
©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt
Jeremy Bélanger a presque causé la surprise avec son équipe de nouveaux militants politiques.
Le candidat caquiste dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Jeremy Bélanger a été battu par Émilise Lessard-Therrien de Québec solidaire (QS) qui a terminé avec 32,08 % de suffrages exprimés contre 30,33 % pour M. Bélanger.
Historiquement, il s’agit de la meilleure performance de la CAQ dans le comté, pareillement pour QS. Le désir de changement était fort chez les électeurs. Le jeune candidat a mené la course une bonne partie de la soirée avant que la vapeur ne se renverse. « Quand on regardait le vote au national, ça allait tellement bien. QS avait de bons moyens, une grosse équipe sur le terrain. Ils ont misé très fort sur Rouyn-Noranda-Témiscamingue [et ailleurs]. J’ai fait le décompte du nombre d’années que l’on avait en politique mon équipe et moi et c’est zéro. On était une jeune équipe, on a tout donné, c’était très familial, mes parents, mon cousin, mon oncle… La CAQ ici, n’existait pas. On a travaillé très fort, malheureusement ce n’était pas le résultat que l’on attendait», a expliqué l’ingénieur qui s’apprête à retrouver ses fonctions chez Hydro-Québec.
Sentiment mitigé chez les caquistes
Malgré la défaite de leur candidat par une courte majorité, les électeurs de Jeremy Bélanger se sont réjouis de la performance de leur parti au plan national.
« Je suis extrêmement heureux que la CAQ fasse un balayage, c’était souhaitable. Je m’attends à moins de corruption et plus pour le peuple, la collectivité », a dit Mario Baril.
« C’est des bonnes nouvelles. Ça va faire du bien [un nouveau parti au pouvoir] », a ajouté Marie-Felixe Rivard-Dionne.
« On parle d’un raz-de-marée de la CAQ. Les gens étaient prêts pour un changement et ils l’ont fait savoir. Pour une première expérience en politique, c’est fabuleux. J’entendais tous les jours les gens me parler de leur ras-le-bol du gouvernement libéral, un gouvernement usé », a dit M. Bélanger.