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02 octobre 2018

Le plus ancien bastion du PQ s’effondre en Abitibi-Ouest

Sylvain Vachon

©Photo L’Éclat / Le Citoyen - Marc-André Gemme

Malgré son air serein, Sylvain Vachon a passé une soirée électorale riche en émotions.

Après un règne ininterrompu depuis les 42 dernières années, le Parti Québécois est finalement tombé en Abitibi-Ouest. Emportée par la vague caquiste, la circonscription change de direction.

«Ce que je retiens de la campagne, c’est une grande fierté de notre équipe et des membres du Parti québécois, a affirmé Sylvain Vachon. Je suis fier du travail que j’ai fait comme candidat. Je pense qu’on a fait un beau travail de terrain, on a démontré des solutions concrètes pour les gens de la circonscription.»

Il rappelle que la décision s’est jouée par seulement quelques votes et qu’une très grande partie de la circonscription croit encore aux idées du PQ.

«Je n’ai pas à expliquer les résultats du vote, les gens ont fait un choix et je respecte leur décision», a-t-il lancé.

Pas de retour en arrière

Pour Sylvain Vachon, les prochains jours serviront à se reposer et décrocher de la politique. Par la suite il n’est pas encore sûr de son avenir, mais il affirme sans hésitation qu’il reprendra le travail auprès de la Kébé Ferme, la ferme bovine familiale.

Lorsqu’on lui demande s’il va considérer un retour à l’Union des producteurs agricoles (UPA), il est catégorique. «C’est très clair pour moi, je respecte trop les gens alors quand j’ai dit que je quittais mon poste à l’UPA, c’était unidirectionnel, il n’y aura pas de retour», a expliqué M. Vachon.

Par contre, il ne ferme pas la porte à un retour en politique lors des prochaines élections. «Il ne faut jamais dire jamais, je dis plutôt on verra, mais je ne suis pas du tout rendu là pour l’instant», a-t-il expliqué.

Il n’y a plus de châteaux-forts

Lorsqu’il a été questionné au sujet de la défaite de son parti, François Gendron n’a pas mangé ses mots. «Il n’y a plus de châteaux-forts avec l’arrivée de nouvelles idéologies, a-t-il affirmé. C’est légitime, c’est le pluralisme politique et il faut respecter la volonté populaire.»

Il explique que la population du Québec a clairement fait savoir qu’elle voulait du changement et que sa circonscription a simplement suivi la tendance provinciale.

«J’aime mieux retenir que ce fut serré jusqu’à la fin, ce qui signifie que l’offre que Sylvain a faite était intéressante. Il avait les convictions et la préparation nécessaire, mais les gens ont affirmé qu’ils voulaient essayer d’autre chose, ils ont le droit.»

Il se dit évidemment affecté par le résultat, il aura préféré un autre résultat, mais ultimement il affirme être un démocrate avant tout et il soutient la population d’Abitibi-Ouest dans son choix.

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