Festival international du cinéma : l’art d’oser

37e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

©Photo L'Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

L’effervescence était palpable lors de la soirée d’ouverture du 37e Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue au Théa^tre du cuivre de Rouyn-Noranda.

Pour sa 37e édition, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue persiste et signe à oser, à afficher son audace.

Cette audace est visible du premier coup d’œil, quand on aperçoit la magnifique affiche créée à partir d’une œuvre du peintre autochtone Frank Polson.

Dès ses débuts, le Festival a exprimé sa couleur particulière. Guy Parent, cofondateur se souvient. « On n’a jamais eu de complexe d’infériorité. On ne voulait pas devenir gros, notre dimension c’était celle d’une dimension sympathique », a-t-il confié.

À la suite du succès du Festival, d’autres sont venus marcher dans ses traces pour faire de Rouyn-Noranda une ville reconnue pour son effervescence culturelle. « C’est l’idée de n’avoir peur de rien, d’oser », a ajouté M. Parent. Le Festival a servi d’inspiration à une foule d’autres événements un peu partout au pays et leurs organisateurs ont souvent fait un passage à Rouyn-Noranda pour connaître la recette de son succès.

Salle comble pour l’ouverture

La salle du Théâtre du cuivre était remplie à l’occasion de la soirée d’ouverture du 27 octobre, où le film L’amour, de Marc Bissaillon, était à l’honneur.

Le festivalier Jeannot Germain a confié à quel point il apprécie voyager et découvrir à travers la fenêtre panoramique du Festival. Il assiste fidèlement aux représentations depuis une dizaine d’années. « Surtout depuis que je suis à la retraite, je suis un fan du Festival. Il y a des films de tous les pays du monde, c’est une belle occasion de voyager, de rencontrer des réalisateurs, des comédiens, ou des artistes. C’est un beau cadeau que je me fais chaque année. »

De son côté, Hélène Bacquet, consule honoraire de France en Abitibi-Témiscamingue et directrice du Théâtre du Tandem, apprécie ce moment fort de la vie culturelle à Rouyn-Noranda. « J’aime l’ébullition, l’effervescence, la quantité et la qualité des propositions artistiques, qui viennent de partout. Elles sont stimulantes et inhabituelles, pour certaines », a-t-elle dit.