Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Société

Retour

27 novembre 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Non à la violence conjugale pour neuf municipalités du Témiscamingue

La sensibilisation se poursuit

Stéphanie Coutu

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Près de la moitié des municipalités du Témiscamingue ont donné leur appui à la maison d’hébergement L’Équinoxe en adoptant une résolution les déclarant alliées contre la violence conjugale.

«Pour nous et pour les victimes, cet appui est très important, a noté Stéphanie Coutu, coordonnatrice à L’Équinoxe. Il s’agit d’un signal fort pour les citoyens, un message clair, qui montre, à travers les moyens dont le monde municipal dispose, la volonté des élus de mieux protéger les femmes et les enfants qui en sont victimes.»

À titre d’exemple, les municipalités alliées de la région rendent public leur engagement, soit en le diffusant dans les réseaux sociaux ou en le publiant dans les infolettres et bulletins municipaux.

«Il s’agit d’un signal fort pour les citoyens, un message clair, qui montre la volonté des élus de mieux protéger les femmes et les enfants qui en sont victimes» - Stéphanie Coutu

Sensibilisation de longue haleine

Cette approche des municipalités amorcée au Témiscamingue il y a quelques mois s’inscrit dans un mouvement provincial initié en 2016 par le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale et ses 42 maisons membres. Ce mouvement se poursuivra d’ailleurs jusqu’en décembre 2019. À ce jour, près de 370 des 500 municipalités ciblées dans 15 régions du Québec ont répondu à l’appel.

Pour le moment, Lorrainville, Béarn, Ville-Marie, Duhamel-Ouest, Notre-Dame-du-Nord, Nédélec, Moffet, Laverlochère-Anglier et Saint-Bruno-de-Guigues font partie des neuf municipalités alliées.

«Nous avons approché toutes les municipalités du Témiscamingue, a relaté Mme Coutu. Quelques conseils municipaux ont demandé à nous rencontrer pour de plus amples précisions, d’autres ont immédiatement répondu à notre demande, car il s’agissait d’une évidence pour eux. Nous effectuerons une relance auprès des municipalités qui n’ont pas encore répondu.»

Un problème qui touche tout le monde

Selon Mme Coutu, la violence conjugale touche des femmes de tous âges, issues de tous les milieux, de toutes les régions. Au cours de la dernière année, L’Équinoxe a accueilli 50 femmes et 23 enfants. Elle a offert 1605 services externes, soit en consultations sans hébergement ou post-hébergement, en accompagnement dans les démarches, ou encore en soutien téléphonique, pour n’en nommer que quelques-uns.

Pour en savoir plus: https://bit.ly/2r9iK41.

Commentaires

12 décembre 2018

Martin

Pourquoi qua chaque fois qu'on parle de violence conjugual il est toujours question des femmes et enfants, pourquoi ,les hommes ne sont jamais victimes? Y a jamais eu un homme qui a ete battu, bléssé physiquement et psychologiquement par des femmes ?

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média