Économique
Retour12 mars 2019
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Pas de fusion forcée entre Barrick et Newmont
Les démarches impliquant Goldcorp pourront aller de l’avant
©Goldcorp mine Éléonore
La transaction entre Newmont et Goldcorp, qui opère notamment la mine Éléonore en Jamésie, pourra aller de l’avant.
Le mariage forcé entre Barrick Gold et Newmont Mining n’aura pas lieu. Barrick a en effet retiré son offre d’achat hostile, ouvrant toute grande la voie à l’union entre Newmont et Goldcorp.
Le 25 février, Barrick avait lancé une offensive pour acquérir tous les actifs de Newmont. La valeur de la transaction avait alors été évaluée à 17,8 milliards $. Peu après la réception de l’offre, Newmont avait cependant déclaré que la fusion envisagée avec Goldcorp, incluant la mine Éléonore en Jamésie, demeurait la plus avantageuse pour ses actionnaires.
Les jours qui ont suivi ont vu se déclencher une véritable guerre de mots entre les deux colosses miniers, chacun reprochant à l’autre de sous-estimer ou surestimer la valeur de certains actifs et de ne pas tous dire aux actionnaires concernés.
Le 11 mars, les deux multinationales sont cependant parvenues à une entente, avec la signature d’un accord en vertu duquel elles créeront un partenariat pour assurer la gestion conjointe de leurs actifs miniers au Nevada. Cet accord est venu conclure des discussions qui duraient depuis plus de 20 ans.
En échange, Barrick a retiré son offre d’achat hostile contre Newmont. La démarche de fusion entre Newmont et Goldcorp pourra donc continuer de suivre son cours. Les actionnaires des deux sociétés seront d’ailleurs appelés à se prononcer au cours des prochaines semaines. Si tout se déroule comme prévu, la transaction devrait avoir été complétée avant la fin du printemps.
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