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Retour22 mars 2019
Encore un autre roman pour la prolifique Claire Bergeron
«Le crime de sœur Marie-Hosanna», une quête de liberté
©Marc-André Gemme
Claire Bergeron lors de son passage au Salon du livre de La Sarre en 2018.
Avec Le crime de sœur Marie-Hosanna, la prolifique auteure Claire Bergeron, originaire d’Authier-Nord en Abitibi-Ouest, signe son huitième roman en autant d’années.
Ses histoires à saveur historique, qui se passent toujours sur sa terre natale, sont fictives, mais inspirées de vrais événements qui se sont passés au Québec, mais particulièrement en Abitibi-Témiscamingue.
Son plus récent roman, Le crime de sœur Marie-Hosanna, continue dans cette perspective en racontant l’histoire d’une jeune femme qui cherche à retrouver sa liberté.
«Dans ce roman, je me suis donné le défi de balader ma plume entre un cloître et un bordel, a raconté Claire Bergeron. J’aime les défis et je me suis beaucoup plu dans cette antithèse.»
Le tout commence lorsqu’un éminent juge abandonne sa fille de 15 ans au cloître de Québec. On sait que la jeune Ophélie avait le choix entre le cloître ou la prison puisqu’elle a commis un crime dont la nature ne sera révélée qu’à travers le récit de la vie de la jeune femme.
«Son plus grand rêve, c’est de goûter à la liberté, a indiqué Mme Bergeron. À travers sa quête, elle se retrouve dans une Abitibi en pleine colonisation, juste après la fin de la Première Guerre mondiale.»
Tout a commencé par une photo
Pour s’inspirer, Claire Bergeron fait beaucoup de recherches sur l’histoire de l’Abitibi-Témiscamingue et du Québec. Beaucoup de ses livres se basent sur des anecdotes ou des légendes. Dans le cas du roman présent, tout a commencé par une photo.
«En feuilletant un livre sur l’histoire de l’Abitibi, je suis tombée sur la photo d’une jeune religieuse qui regarde les colons s’établir», a mentionné l’auteure. Elle a donc cherché à créer une histoire autour de ce personnage. Ayant vécu la vague de laïcisation des années 1970, Mme Bergeron était consciente de la rébellion que les jeunes ont tenue contre la religion catholique. Elle a donc voulu faire de la jeune Ophélie une précurseure de cette volonté de s’affranchir de l’oppression de l’Église.
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