Économique
Retour26 avril 2019
Malgré les imprévus, Monarques garde le cap
Beaufor toujours opérationnelle
©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives/Patrick Rodrigue
Monarques mise beaucoup sur le projet Croinor, à l’est de Louvicourt. Celui-ci détient tous les permis requis. Une fois le financement obtenu, la société minière entend aussi relancer l’usine Beacon, entre Val-d’Or et Louvicourt.
Bien que la mise en maintenance de la mine Beaufor, qui est en opération depuis plus de 15 ans, ait été annoncée en août 2018, la mine de Val-Senneville était toujours en fonction au moment d’écrire ces lignes. La maintenance devrait avoir lieu à l’été ou l’automne 2019.
«Nous avons néanmoins coupé plus de la moitié de la main-d’œuvre qui y travaillait et on est en train de se positionner pour tranquillement ralentir les opérations en 2019. Pour l’instant, la mine est toujours en opération et on évalue la situation en blocs de huit semaines. La maintenance a été retardée parce que les coûts ont diminué de beaucoup avec les coupes de personnel», a relaté le PDG de la Corporation aurifère Monarques, Jean-Marc Lacoste.
Beacon en attente
La relance de l’usine Beacon, entre Val-d’Or et Louvicourt, serait intimement liée au projet Croinor, lui-même localisé à l’est de Louvicourt. Bien que sa relance ait été annoncée en mai 2018, quelques imprévus ont retardé sa remise en fonction.
«Beacon possède tous les permis requis, mais la lenteur de l’obtention de ceux-ci et de l’approbation du gouvernement nous a amenés à repousser la relance. Le gouvernement nous a demandés d’apporter certains ajustements, lesquels ont pris six à huit mois de plus que prévu. On espère qu’en 2019, les marchés seront propices pour la relance», a fait savoir M. Lacoste.
L’usine Camflo de Malartic, qui appartient également à Monarques, roulerait à plein régime, selon les informations obtenues auprès du PDG, notamment grâce à plusieurs contrats d’usinage à forfait pour d’autres sociétés.
Croinor et McKenzie Break
Beaucoup d’exploration a eu lieu en 2018 à Croinor et à McKenzie Break, dans le secteur de Barraute. Des travaux supplémentaires pour ces deux projets sont prévus au cours de l’année.
«On s’apprête à dessiner un plan de match pour le reste de l’année 2019 au niveau de l’exploration. Nous n’avons pas encore décidé où nous allons redéployer nos ressources. Croinor détient tous ses permis et est prêt à partir, mais on attend le financement du projet pour relancer Beacon», a conclu Jean-Marc Lacoste.
Commentaires