Politique
Retour04 septembre 2019
Lucie Charest - lcharest@medialo.ca
Transport collectif : Des impacts négatifs bien concrets
©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Lors du dernier Conseil de MRC, les élus du Témiscamingue ont dû se pencher sur une question liée au transport collectif qui, somme toute, n’aurait pas dû atterrir dans leur cour.
Une demande de soutien financier du Club de natation pour se rendre à Témiscaming pour l’entraînement à la suite de la fermeture de la piscine de Ville-Marie a soulevé de nombreux questionnements chez les maires. Malgré le caractère exceptionnel de la demande, les élus ont toutefois choisi de ne pas créer de précédent.
«Cette situation est une illustration concrète des besoins en transport collectif non comblés sur le territoire, a noté la préfète Claire Bolduc. Tout d’abord, Témiscaming a fait preuve de solidarité en offrant des plages horaires réservées aux utilisateurs de la piscine de Ville-Marie. Par contre, force a été de constater que toute personne qui pratique un sport au Témiscamingue doit éventuellement se déplacer sur et à l’extérieur du territoire. Et nous, les élus municipaux, n’avons qu’un pouvoir de revendication auprès du gouvernement dans ce type de dossier.»
«Nous, les élus municipaux, n’avons qu’un pouvoir de revendication auprès du gouvernement dans ce type de dossier» - Claire Bolduc
Un sommet plus que nécessaire
D’après Claire Bolduc, des exemples comme celui-ci justifient la tenue d’un sommet régional. Un tel événement permettrait de mettre en relief toutes les iniquités dont sont victimes les régions en matière de transport collectif interrégional.
«Seulement 1 % du budget du transport collectif est attribué aux régions, a-t-elle martelé. Un sommet permettrait d'exposer des besoins, des faits. On fait le tour de la question et après, on agit en conséquence.»
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