Économique
Retour05 mars 2020
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Plus de 13 700 postes à combler dans les mines d’ici 2028
Les départs à la retraite massifs entraînent des besoins criants

©Photo Agnico Eagle
Le métier de foreur de long trou figure parmi les emplois miniers qui, selon les évaluations de la TJCM, seront les plus en demande au cours des 10 prochaines années en Abitibi-Témiscamingue.
Plus de 13 700 postes devront être comblés dans les différentes mines du Québec au cours des 10 prochaines années. De ce nombre, l’Abitibi-Témiscamingue aura besoin de plus de 3300 nouveaux travailleurs, tandis que plus de 7150 postes devront être comblés dans les mines du Nord-du-Québec.
C’est ce que révèle une analyse des besoins de main-d’œuvre dans l’industrie minière pour la période 2019-2023 avec extrapolations pour 2028 réalisée par la Table jamésienne de concertation minière (TJCM) et diffusée par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines.
Selon cette enquête, le Québec minier, secteurs de l’exploration et de l’exploitation confondus, comptait 17 318 emplois en 2018, dont 5533 en Abitibi-Témiscamingue et 7595 dans le Nord-du-Québec.
En extrapolant la situation actuelle et en tenant compte des projets en développement et des mines qui devraient cesser leurs opérations, la TJCM évalue que ces effectifs devraient grimper de 2,2 % au cours des 10 prochaines années pour s’établir à 17 699 postes en 2028.
En raison de la fermeture prévue de trois mines et du report de certains projets durant cette période, l’Abitibi-Témiscamingue devrait enregistrer une perte de 9,7 % pour s’établir à 4961 emplois en 2028. À l’inverse, le démarrage envisagé de trois mines dans le Nord-du-Québec devrait se traduire par l’ajout de 483 postes, soit une augmentation de 6,4 %, pour un total de 8078 emplois.
Besoins réels supérieurs aux fluctuations globales
Si la croissance globale représente, sur papier, une hausse de seulement 381 emplois miniers au Québec d’ici 2028, la TJCM évalue cependant que pas moins de 13 703 postes devront, en réalité, être comblés au cours des 10 années à venir. En effet, non seulement il faudra tenir compte des nouveaux projets miniers, mais aussi et surtout des nombreux départs à la retraite qui surviendront durant cette période.
Pour l’Abitibi-Témiscamingue, on parle donc de besoins réels de 3318 nouveaux travailleurs entre 2019 et 2028 et de 7155 pour le Nord-du-Québec. Dans le cas de cette région, ce nombre impressionnant s’explique principalement par un taux de roulement élevé du personnel, motivé notamment par le navettage aérien (gestion «fly-in/fly-out»).
Machinerie lourde et forage
Les besoins les plus criants dans l’ensemble des mines du Québec seront pour des opérateurs de machinerie lourde spécialisée, en particulier pour des pelles mécaniques et des camions. La TJCM calcule que 1245 postes devront ainsi être comblés d’ici 2028 dans ce métier à l’échelle du Québec.
Si c’est aussi le cas pour le Nord-du-Québec, où ce type d’emploi sera le plus en demande, avec 617 postes à combler d’ici 2028, le portrait est radicalement différent en Abitibi-Témiscamingue. Dans son cas, c’est la catégorie combinée des foreurs de long trou / mineurs conventionnels / opérateurs de camions et de chargeuses-navettes en mine souterraine qui arrive en tête de liste, avec 396 emplois qui seront à pourvoir.
Commentaires
5 mars 2020
Eric Thomas
Jaimerais vraiment avoir plus dinformation merci
6 mars 2020
Regent roussel
J aimerais bien j ai 49 ans et je suis prer a demenager avec mom epouse
6 mars 2020
Gilles Bouchard
Je serais intéressé...
6 mars 2020
Erich
interesante infor para los potenciales interesados
6 mars 2020
Kevin champagne
J'ai de l'expérience comme opérateur de hors-route et j'ai travaillé à Fairmont
7 mars 2020
Benjamin
J’aimerais avoir plus information svp
7 mars 2020
Vernon Rousselle
Bonjour, avez vous une adresse couriel pour que je puisse envoyer mon résumé svp , merci.
7 mars 2020
Jimmy Larivière
Long-hole je m'y connais
7 mars 2020
Daniel bernier
Interessé
7 mars 2020
Thiéry Robichaud
Prêt à commencer quand vous voulez.
8 mars 2020
Gaetan Mainville
comment ca se fait que beaucoup suivent le cour mais peu trouve un emploi
8 mars 2020
Nom Masqué
Je vais aux études dans quelques mois, j'ai peur de voir les prochaines statistiques sur le manque d'emplois.