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Retour08 février 2021
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Le MA Musée d’Art rouvre ses portes
Trois expositions sont présentées jusqu’en mars
©Éditions du Quartz
L’œuvre «La Grande Ourse», tirée de la rétrospective des œuvres de Virginia Pésémapéo Bordeleau.
Comme toutes les institutions culturelles, le MA Musée d’Art de Rouyn-Noranda a été autorisé à rouvrir ses portes. Depuis le 9 février, le public peut à nouveau visiter les expositions. Les ateliers et les activités demeurent toutefois suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Jusqu’au 7 mars, on peut donc voir (ou revoir) les œuvres de Virginia Pésémapéo Bordeleau dans une rétrospective qui compte une centaine d’œuvres réparties à travers ses 40 ans de carrière. Le 19 février à 17h, en direct de la page Facebook du MA, l’artiste fera également une lecture publique de poèmes sélectionnés dans son livre «Ourse bleue – Piciskanâw mask iskew».
Également jusqu’au 7 mars, le MA présente une facette moins connue du peintre Jean-Paul Riopelle avec une série de huit lithographies intitulées «Oies, jutes et feuilles» et réalisées à la fin des années 1960 et au début des années 1980. L’artiste revient aux références à la nature qu’il chérissait au début de sa carrière, mais toujours dans un esprit automatiste et sans pour autant délaisser son travail sur la superposition d’encre noire et de couleur.
Enfin, jusqu’au 14 mars, le public peut contempler les œuvres présentées dans le cadre de l’exposition intitulée «Le noir de l’encre», un concept né d’une formation en lithographie donnée par Joanne Poitras à l’atelier Les Mille Feuilles de Rouyn-Noranda. Gabrielle Demers, Isabelle Roby, Joanne Poitras, Martine Cournoyer, Nicole Gingras et Violaine Lafortune, six femmes provenant d’autant de milieux divers, ont voulu approfondir à travers les variations sur le thème du noir de l’encre ce qu’elles voulaient exprimer lors de leurs premières ébauches. Par la suite, Donald Trépanier, Luc Boyer, Luc Brévart, André Gagnon, Louis Brien et Ram Samocha, six artistes masculins de la région, du Québec, de la France et de l’Angleterre, ont été invités à se joindre au collectif.
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