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27 février 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un gisement d’or de classe mondiale dans les mains

Minière Osisko opte pour la patience afin de mener Windfall au stade de la production

Osisko_Windfall_camp

©Minière Osisko

Pour 2021, Minière Osisko dispose d’un budget d’environ 100 M $ pour réaliser les différents travaux prévus au calendrier, soit sensiblement le même montant qu’en 2020. Sur la photo, le camp de Windfall.

Avec une année 2020 riche en découvertes et en bonds de géant pour son projet Windfall, à l’est de Lebel-sur-Quévillon, Minière Osisko aborde 2021 avec l’objectif de déposer l’an prochain son étude de faisabilité.

La dernière année a débuté en force avec la publication, en février 2020, d’un nouveau calcul de ressources minérales pour Windfall. Celui-ci faisait alors état d’un potentiel global de 5,15 millions d’onces d’or à une teneur combinée agglomérée de 8,6 grammes par tonne de minerai., soit l’un des gisements souterrains les plus riches du Québec.

«On parle d’un gisement de classe mondiale contenant 4,1 millions de tonnes de minerai à une teneur de 9,1 grammes d’or par tonne de minerai pour 1,21 million d’onces d’or indiquées et 14,5 millions de tonnes de minerai à 8,4 grammes par tonne pour 3,94 millions d’onces d’or présumées», a précisé Mathieu Savard, président de Minière Osisko.

D’un record à l’autre

Peu de temps auparavant, à la fin janvier, la société avait battu le record du plus long trou de forage jamais réalisé au Canada, avec une longueur totalisant 3467 mètres. L’opération, qui visait notamment à déterminer la source principale du gisement Windfall, aura également mené à la découverte, à 2,5 km de profondeur, d’une large anomalie aurifère.

Puis, en décembre 2020, Minière Osisko a franchi un autre cap historique en échantillonnant d’un sondage la plus haute teneur en or jamais présentée à la Bourse de Toronto, soit 90,7 kilogrammes d’or par tonne de minerai sur une épaisseur de 30 cm. Déjà, en août, un autre sondage avait rapporté près de 10 kilogrammes d’or par tonne, là aussi sur une épaisseur de 30 cm, ainsi que près de 2 kilogrammes par tonne sur 60 cm.

«Il n’est pas rare que nous frappions des teneurs de 100 à 300 grammes d’or par tonne à travers des moyennes plus faibles, a indiqué M. Savard. Ces teneurs exciteraient n’importe quelle autre compagnie, mais en ce qui nous concerne, le marché a créé une sorte d’habitude.»

Ne pas brûler d’étapes

Il n’en demeure pas moins que malgré la richesse de Windfall, Minière Osisko préfère ne pas brûler d’étapes avant d’amener le gisement en production. Une trentaine de foreuses s’activent ainsi sur le site en vue de poursuivre les forages intercalaires destinés à mieux définir encore le gisement et ses ressources.

«Quand ces travaux seront complétés, nous pourrons terminer l’étude de faisabilité. Si tout se déroule comme prévu, nous prévoyons être en mesure de la déposer tôt en 2022. Par la suite, ce seront les demandes de permis, la construction des infrastructures pour l’exploitation de la mine, puis enfin la mise en production», a énuméré Mathieu Savard.

Commentaires

27 février 2021

pierremorissette

bravo a osisko qui ont ose explorer un secteur inconnu, completement nouveau, ce que la plupartdes compagnies n osent faire, etant trop conservarrices.

3 mars 2021

Un géologue qui connait le coin

le secteur windfall a été développé par plusieurs compagnies avant qu'Osisko ne s'y intéresse. SVP ne pas oublier la contribution de l'ancienne Ressource Murgor pendant plusieurs années.

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