Tribune libre
Retour22 juin 2021
Nous devons redonner plus de vaccins aux pays pauvres
Lettre ouverte au premier ministre du Canada, Justin Trudeau
©Cégep régional de Lanaudière - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
"En matière de vaccination, notre pays a comme devoir d’aider les pays plus pauvres", fait valoir Charles Grygiel.
La pandémie a amené beaucoup de problèmes dans notre société et cela affecte nos vies. Heureusement, quelques vaccins ont rapidement été créés et nous sommes déjà en voie de retrouver notre vie normale. Cependant, une grande partie de la population mondiale n’a pas encore été vaccinée. Autrement dit, la distribution de vaccins est inégale et je pense que nous devons agir.
D’abord, la distribution inégale des vaccins contribue au ralentissement de la lutte contre le virus. La vaccination mondiale représente un élément crucial à la lutte contre la pandémie. Un virus qui circule est un virus qui mute. Cela favorise la création de variants qui peuvent éventuellement déjouer les vaccins. Autrement dit, plus vite le monde sera vacciné, plus vite nous pourrons reprendre notre vie d’avant. Cela signifie que le manque de vaccins dans les pays pauvres nous affecte aussi. C’est pourquoi je pense que nous devons agir maintenant!
Ensuite, d’un point de vue éthique, nous devons redistribuer les vaccins aux pays les plus pauvres. Dans ces pays, une grande partie de la population est contaminée et beaucoup de gens meurent. Croyez-vous que ce soit une bonne chose? Poser la question c’est y répondre.
Il est donc clair que l’inégalité de la distribution des vaccins dans le monde est, entre autres, due au rapport de force économique qui existe entre les pays riches et les pays pauvres. En tant que pays riche, nous devons redonner nos surplus aux pays les plus pauvres, et ce, rapidement.
Pour conclure, je pense que nous devons redonner plus de vaccins aux pays pauvres, car cela est nécessaire à la lutte contre le virus. Notre pays a comme devoir d’aider les pays plus pauvres. J’invite le Gouvernement du Canada à donner plus.
Charles Grygiel
Élève de secondaire 5 à l’école D’Iberville
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