30 juin 2021

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Quand le directeur général de Rembourrages Expert Amobi, Stéphane Brown, est venu donner un coup de main à ses employés pour effectuer la coupe de tissus, il a eu une révélation. Aujourd’hui, l’entreprise a effectué un important investissement pour acquérir une table de coupe robotisée.

Cet épisode avait marqué Stéphane Brown. «Ça n’avait aucun sens de tout faire à la main. Il fallait trouver une solution parce que nos employés n’allaient pas rester à long terme. J’ai vraiment eu un réveil», a-t-il confié.

L’achat de cette table robotisée permettra de faciliter la vie de ses employés, de diminuer les risques de blessures et d’accentuer la productivité. «Couper le tissu au ciseau est vraiment très difficile. C’est une tâche qui, à la longue, peut causer des blessures comme des tendinopathies et autre maladies reliées aux mouvements répétitifs. Nous avons à coeur la santé de nos employés et on veut les garder à long terme», a expliqué M. Brown.

Qui plus est, ce nouvel équipement permettra à une employée de développer d’autres habiletés. «L’arrivée de cette machine ne coûte pas l’emploi à personne. En fait, une de nos employées va développer de nouvelles compétences parce que les pièces doivent être dessinées avant l’utilisation de la machine», a soutenu Stéphane Brown.

Faciliter le travail des employés

La table robotisée permettra de couper des tissus, des mousses et d’autres produits pour permettre aux couturières d’économiser énormément de temps. Ce qui pouvait prendre une journée à couper ne nécessitera désormais que quelques minutes. «Tout était fait à la main, au jus de bras. Nos couturières devaient parfois corriger les coupes. Avec cette acquisition, ça va faciliter leur travail parce que les coupes seront réalisées de façon uniforme», a évoqué M. Brown.

Avec la pénurie de main-d’oeuvre, il était aussi important pour l’entreprise d’améliorer l’environnement de travail tout en trouvant une façon de pallier le manque de travailleurs. «C’est un gros investissement pour une petite entreprise comme la nôtre. C’était un risque obligatoire pour nous. Le métier de rembourreur est un vieux métier. C’est très difficile de trouver des personnes avec de l’expérience. On n’avait pas le choix de faire cet investissement», a signalé Stéphane Brown.

L’ajout de cette technologie permettra ainsi d’augmenter la productivité. «Ça va également nous permettre de développer de nouveaux marchés», a évoqué le directeur général de Rembourrages Expert Amobi.