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01 juillet 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Amos solidaire de Pikogan et des Premières Nations

Amos Pikogan

©Photo: Gracieuseté

Sur la photo : Pierre Deshaies, Micheline Godbout et Mario Brunet, conseillers municipaux à Amos (à l’arrière), en compagnie, à l’avant-plan, de Sébastien D’Astous, maire d’Amos, qui remet un chèque de 1000 $ à Manon Tremblay, conseillère politique de Pikogan.

La Ville d’Amos a placé ses drapeaux en berne, en cette journée de la Fête du Canada pas comme les autres, pour exprimer sa solidarité envers les Premières Nations et plus particulièrement sa proche voisine, la communauté algonquine de Pikogan.

Cette décision de la Ville a été prise dans la foulée des moments difficiles que vivent les autochtones de la région et de partout au pays en raison des découvertes de restes d’enfants et de tombeaux près des sites d’anciens pensionnats indiens en Colombie-Britannique et en Saskatchewan.

Ce geste, indique la Ville d’Amos, a du même coup pour but de supporter les membres survivants de ces pensionnats, leurs familles et leurs communautés, en mémoire de tous ces enfants disparus. «La découverte des corps d’enfants près de certains (anciens) pensionnats autochtones au Canada a touché tout le peuple autochtone ainsi que l’ensemble de la population canadienne, mentionne le maire d’Amos, Sébastien D’Astous.

«C’est d’autant plus troublant pour Amos, puisqu’un pensionnat autochtone (celui de St-Marc-de-Figuery) se trouvait à proximité de notre municipalité et que plusieurs membres de la communauté de Pikogan y étaient pensionnaires», fait-il observer.

Un don de 1000 $

Dans le même élan, la Ville d’Amos a remis un chèque de 1000 $ au Conseil de la Première Nation Abitibiwinni, qui lui-même le remettra à la Maison des jeunes de Pikogan, ceci dans le but d’aider la communauté à faire face à cette tragédie nationale, explique-t-on. «La démarche sera longue, elle soulèvera de la colère et de l’incompréhension, ravivera malheureusement des blessures chez certaines familles, et la Ville veut démontrer qu’elle souhaite leur apporter un peu de soutien et de réconfort.»

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