Élections fédérales 2021
Retour19 août 2021
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
«Je veux retourner à la région ce qu’elle m’a apporté»
Luis Henry Gonzalez, candidat du Parti conservateur du Canada
©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Candidat du Parti conservateur du Canada dans Abitibi-Témiscamingue, Luis Henry Gonzalez, souhaite convaincre les gens de la région d’opter pour son parti.
Le candidat du Parti conservateur du Canada (PCC), Luis Henry Gonzalez, souhaite obtenir la chance de représenter les gens de la circonscription Abitibi-Témiscamingue. Immigrant d’origine, il s’agit, pour le Rouynorandien d’adoption, d’une façon de redonner à une région qui lui a donné beaucoup.
«Je veux retourner à la région ce qu’elle m’a apporté. Mon engagement politique est ma façon de dire merci et de m’impliquer pour l’Abitibi-Témiscamingue», a lancé Luis Henry Gonzalez.
Colombien d’origine, il a vécu en Argentine, où il a obtenu une maîtrise en droit commercial. Il a immigré au Canada en 2003, où il a amorcé une maîtrise à l’Université de Sherbrooke qu’il a stoppée quand l’opportunité de venir en région s’est présentée. «Au départ, ma femme et moi venions pour une seule année. Les gens de la région ont tellement été accueillants et charmants! Je suis maintenant un Témiscabitibien d’adoption depuis 15 ans. Mes enfants ont grandi ici et sont maintenant à l’université», a indiqué le père de trois enfants.
En région, il a travaillé pour la Ville de Rouyn-Noranda, œuvrant notamment dans le secteur rural. «L’ouverture des gens de l’Abitibi-Témiscamingue est incroyable. Ils acceptent l’immigration et ils ont tellement un grand cœur! Ils m’ont tellement apporté et donné que j’ai envie de leur donner moi aussi», a soutenu M. Gonzalez.
S’impliquer politiquement
Le candidat est impliqué depuis quatre ans au sein de son parti, où il a gravi les échelons de l’association de la circonscription. «J’ai travaillé avec Mario Provencher lors des dernières élections fédérales», a-t-il rappelé.
Pour lui, l’implication politique est une forme de remerciement. «Comme immigrant, je me suis intégré à la société et elle m’a accueilli à bras ouvert. C’est un chemin à deux côtés. J’ai envie de m’engager pour l’avenir de notre région et de faire avancer les dossiers», a-t-il confié.
Mais c’est aussi une façon pour lui de participer à la démocratie. «La démocratie canadienne est prise en exemple à travers le monde. Pour l’entretenir, il faut s’impliquer et voter. Pour moi, me présenter comme candidat, c’est donner une opportunité aux gens de la région d’opter pour une option qui est réelle, le Parti conservateur», a-t-il signalé.
Quelques dossiers importants
Luis Henry Gonzalez note quelques dossiers qui lui tiennent à cœur. «La plateforme en immigration de notre parti est la meilleure. Elle va permettre de donner plus de pouvoirs au Québec pour choisir ses immigrants et combler les postes disponibles en raison de la pénurie de la main-d’œuvre. C’est la combinaison parfaite pour la région et le Québec», a-t-il évoqué.
«C’est beau les promesses, mais la main-d’œuvre, ça ne pousse pas comme ça. En donnant plus de liberté aux provinces en termes d’immigration, on ne leur donne pas la solution, mais une partie de celle-ci», a-t-il ajouté.
L’agriculture est aussi un dossier important pour l’homme. «J’ai travaillé dans le secteur rural, et il y a tellement une grande possibilité pour tout ce qui est agroalimentaire. Avec la pandémie, on s’est rendu compte à quel point c’est important d’être autonome à ce niveau. On a des terres fertiles au Témiscamingue, à La Sarre, à Amos. Il faut les protéger et s’assurer que la relève dans la même famille se fasse facilement. L’agriculture est un dossier qui me tient particulièrement à cœur», a-t-il évoqué.
Le dossier du bois d’œuvre retient aussi son attention.
Convaincre
Luis Henry Gonzalez est convaincu que le Parti conservateur est le choix que les Témiscabitibiens doivent faire. «Je pense que le parti a beaucoup changé dans les dernières années. Le contrat qu’offre notre chef, Erin O’Toole, aux Québécois est dans le meilleur intérêt de la région et du Québec», a-t-il indiqué.
Au cours des prochaines semaines, il ira à la rencontre des gens de la région. «On a une des circonscriptions les plus grandes du Québec. Au cours des prochaines semaines, je vais la parcourir et écouter les gens. Je veux aussi transmettre le message qu’il est peut-être temps de faire partie du gouvernement. Il faut changer de stratégie. On doit faire partie des décisions», a-t-il mentionné.
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