19 novembre 2021

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo Le Citoyen-Archives

Diane Dallaire continue de réclamer plus de financement du MTQ pour Rouyn-Noranda.

Il ne s'agit toutefois pas de l'argent que la mairesse, Diane Dallaire, réclamait en campagne électorale dernièrement. Il s'agit d'un volet différent du même programme. La mairesse continue de dénoncer que la MRC de Rouyn-Noranda ne reçoit pas sa juste part du MTQ avec les 345 000 $ par année pour l’entretien de ses routes rurales, alors que la MRC du Témiscamingue reçoit plus de 2,3 M$. L’état des routes rurales à Rouyn-Noranda est l’objet de beaucoup d’insatisfaction de la part des usagers. « Évidemment, nous sommes heureux d’avoir accès à cette somme pour des travaux d’amélioration de la chaussée, mais elle est loin de combler les besoins criants et ne règle aucunement l’iniquité dénoncée en septembre dernier concernant le volet entretien, soit pour entretenir et maintenir adéquatement nos infrastructures de façon courante et préventive », a-t-elle expliqué.  

« Cet important investissement confirme l’intention de votre gouvernement de bonifier le réseau routier local. L’effet sur la qualité de vie des citoyennes et citoyens de la Ville de Rouyn-Noranda sera majeur. Je remercie les élus municipaux pour leur précieuse collaboration dans l’élaboration de ces travaux d’envergure pour notre belle région », a indiqué M. Dufour.   

« Plus que jamais, nous sommes à l’écoute des besoins des régions et des municipalités pour l’optimisation de leurs infrastructures routières, essentielles aux déplacements entre les communautés et à la relance de l’économie régionale. Je salue l’excellente collaboration des autorités locales, qui partagent notre volonté de garantir à toutes et à tous un réseau routier sécuritaire et efficace. », a déclaré le ministre des Transports, François Bonnardel. 

Pourtant, la mairesse dit être toujours en attente d'une rencontre avec le ministre pour faire reconnaitre Rouyn-Noranda comme un cas d'exception dans le volet «entretien» du programme. « Après plusieurs mois d’attente, nous croyons être en droit de nous faire entendre et de réclamer l’équité afin d’assurer la sécurité de nos citoyens et la pérennité du réseau routier », a-t-elle déclaré.