Actualités
Retour04 octobre 2022
Audrey-Anne Gauthier - aagauthier@medialo.ca
Samuel Doré est fier de sa campagne
2e dans les intentions de vote dans Abitibi-Ouest pour le candidat du Parti Québécois
©Facebook-Samuel Doré - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Samuel Doré est arrivé au second rang avec 21% des voix derrière Suzanne Blais qui a obtenu 47% des votes.
Le candidat Samuel Doré qui se présentait dans Abitibi-Ouest sous le Parti Québécois a obtenu 4 619 alors que Suzanne Blais (CAQ) est sortie grande gagnante pour un 2e mandat avec plus de 6 000 votes devant. C’est tout de même 20% des électeurs qui ont exercé leur droit en faveur du candidat péquiste.
L’ancien attaché politique de François Gendron n’aura pas réussi à s'emparer de la circonscription, étant jadis un château fort du PQ. Malgré cette défaite, M. Doré est serein en ce lendemain d’élection. « Nous avons mené une belle campagne et j’ai pris beaucoup de plaisir à la faire. Je l’ai fait pour mes convictions et par sens du devoir. »
Parmi les moments forts de sa campagne électorale, la venue du Chef en région en est un qui fut très plaisant pour lui et son équipe. « Faire la tournée avec Paul que je connais bien et d’autres organisateurs politiques a été super agréable. Faire de la politique c’est aussi une histoire de famille. Donc, de retrouver cette famille comme ça, de se réunir et travailler conjointement dans l’atteinte d’un but commun, c’est toujours des choses qui m’emballent.»
M. Doré est très heureux également d’avoir pu se promener sur le terrain, dans tous les villages de sa circonscription et d’avoir pu apprendre à les connaître afin de devenir un bon représentant pour eux. Mais la démocratie a parlé et il respecte entièrement le choix des électrices et des électeurs. « Ils ont fait un autre choix, mais je le respecte. Ils ont choisi la continuité et je respecte la démocratie et le choix du peuple ».
Malgré la déception de la perte de plusieurs députés péquistes au Québec et le peu de sièges obtenus à l’Assemblée nationale, M. Doré voit l’élection de Paul St-Pierre Plamondon comme un baume. « Il y a beaucoup de partis qui finissent avec à peu près le même pourcentage, mais avec des sorts très différents. Il y a de grandes disparités avec le mode de scrutin actuel et ça c’est certain que ça eu un impact. Mais pour le Parti Québécois, d’avoir élu le chef, ça démontre encore notre pertinence dans la course ».
Il mentionne également que le manque de visibilité des partis d’opposition en contexte pandémique n’a pas favorisé la place que son parti méritait pendant les quatre années ni pendant la campagne électorale. « J’ose espérer qu’avec la présence de notre chef à l’Assemblée, ça va donner un coup de main à notre formation politique pour qu’on puisse présenter à la population québécoise notre vision pour l’avenir. »
Pour la suite, il souhaite poursuivre son implication continuer à militer et faire connaitre le grand projet de société au sein du PQ. « Dès le départ, je voyais cette campagne-ci un peu comme une générale, nous étions à rebâtir. Je pense qu’il y a une nouvelle génération qui embarque au Parti Québécois et je pense que tant que Paul St-Pierre Plamondon sera présent au parti, on va continuer de me voir dans les environs ».
Commentaires