Cyclisme
Retour02 août 2023
Hugo Saez - redactionrouyn@medialo.ca
Un second Tour de France dans la musette d’Olivia Baril
Un troisième Grand Tour à son actif
©Gracieuseté – Instagram/@fameandspear
Tout au long des huit étapes de ce Tour de France Femmes 2023, Olivia Baril peut se réjouir d’avoir accompli son rôle d’équipière à merveille.
La Rouynorandienne est revenue sur les moments marquants d’une semaine de course éreintante et indélébile dans la carrière de toute cycliste professionnelle.
Plusieurs centaines de kilomètres plus tard, la boucle est bouclée. De Clermont-Ferrand à Pau, en gravissant pas moins de 26 ascensions répertoriées et en cumulant plus de 14 000 mètres de dénivelé positif au compteur : Olivia Baril vient d’achever le second Tour de France de sa carrière. Une tâche qui ne fût pas de tout repos au regard du tracé exigeant auquel les coureuses ont été confrontées. « Beaucoup de personnes ont dit qu’elles préféraient moins les parcours de cette année parce qu’il n’y avait jamais vraiment de courses de sprint, de courses de montagne à part une. C’était comme des Ardennaises. ll y avait aussi une étape qui était vraiment trop longue à mon avis. Elle faisait 177 kilomètres alors qu’une règle de l’UCI dit que le maximum est de 170 kilomètres pour les femmes », s’indigne la native de Rouyn-Noranda en faisant référence à la quatrième étape disputée entre Cahors et Rodez.
Finir sur une bonne note
La troisième place de Silvia Persico à Mauriac ou encore l’arrivée dans les hauteurs brouillardes du mythique col du Tourmalet sont indéniablement des moments marquants du Tour de France de la Témiscabitibienne. Au service de ses coéquipières du premier au dernier kilomètre, cette dernière retiendra son top 10 obtenu l’ultime journée sur le contre-la-montre. « J’ai vraiment aimé le contre-la-montre parce que j’ai travaillé fort là-dessus et c’est l’fun de voir que mes efforts ont été récompensés », se réjouit la sociétaire du Team UAE ADQ.
©Photo gracieuseté
Jean-Yves Baril (son père) ainsi que Juliette Baril (sa sœur) ont effectué le déplacement jusqu’en France afin d’être au plus près de l’action et ont notamment eu l’opportunité de suivre le contre-la-montre de leur championne au sein de la voiture suiveuse du Team UAE ADQ.
Dans les rues de Pau, Olivia Baril a avalé les 22,6 kilomètres du parcours en 30’33’’ : un temps supersonique qui lui a permis de se hisser au septième rang du jour et de grimper dans le top 30 du classement général final. Alors que ses coéquipières Silvia Persico et Erica Magnaldi occupent respectivement les 14e et 13e échelons au bout du compte, la Rouynorandienne occupe la 29e place, à 32’39’’ de la grande vainqueure : Demi Vollering
Glasgow dans le viseur
Ce chrono a également été l’occasion pour elle de se rassurer et de faire le plein de confiance avant les Mondiaux. Sélectionnée pour représenter le Canada, la cycliste de la région sera au départ du contre-la-montre ainsi que de la course en ligne. « Ça augure bien pour les Mondiaux pour le contre-la-montre. Je suis vraiment contente d’être sélectionnée, puis j’espère que je vais pouvoir faire une belle performance parce que ça va m’aider à me faire sélectionner pour les Olympiques », souligne-t-elle avec envie et détermination.
Du côté de Glasgow, théâtre des hostilités cette année, Olivia Baril entrera en scène le jeudi 10 août sur un contre-la-montre long de 36,2 kilomètres. Dans un second temps, c’est le dimanche 13 août que la Rouynorandienne fera à nouveau son apparition lors de la course en ligne, dont le départ sera donné à 12 heures.
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