Société
Retour02 novembre 2023
Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca
Un premier EP pour l’artiste Thomas Ariell
Musique
©Louanne Caron - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Thomas Ariell a étudié en chant jazz et en pratique artistique populaire au Cégep Marie-Victorin et à l’UQAM.
L’œuvre, réunissant six nouveaux titres, aborde notamment la dualité entre la vie en région et le mode de vie métropolitain.
Thomas Lord-Langlois, maintenant connu sous le nom d’artiste Thomas Ariell a grandi à Palmarolle en Abitibi-Ouest. Très jeune, il apprend la musique et à l’adolescence il crée son propre band avec des amis. Le groupe assurera l’ambiance musicale de plusieurs soirées en Abitibi-Ouest et participera à de nombreux concours. Jeune adulte, Thomas quitte vers Montréal pour y vivre son rêve de musicien.
« Ce nouvel EP c’est comme l’aboutissement de mes 6 années à Montréal. C’était ça mon but : de m’améliorer en musique, d’étudier là-dedans et de composer des tounes. C’est mon premier projet concret qui est réalisé professionnellement, donc je suis content de pouvoir enfin le montrer au grand public », raconte Thomas, qui a choisi son deuxième prénom en remplacement de ses deux noms de famille à titre de nom d’artiste, les deux L d’Ariell rappelant d’ailleurs Lord et Langlois.
Un EP à saveur folk rock
Pour la composition des 6 titres que l’on retrouve sur le EP Déraciné, Thomas a principalement puisé ses influences dans la musique folk américaine et la musique rock des années 1990-2000. L’ambiance musicale repose d’ailleurs sur l’utilisation d’instruments organiques comme le violon, la guitare acoustique, le piano, la guitare basse et la batterie. Les 6 titres racontent des histoires différentes et abordent diverses thématiques, dont l’évolution de la technologie, le déracinement et la nostalgie.
« Le titre Déraciné exprime, mon déracinement en premier lieu. Quand j’écris, j’écris souvent parce que je viens de loin. Mon sens de l’observation me vient du fait que j’ai grandi dans une place vraiment tranquille. Déraciné ça peut s’appliquer un peu à n’importe qui, quand on ne sait pas trop on est qui et qu’on n’est pas connecté à quelque chose de concret », ajoute l’auteur-compositeur-interprète qui avoue avoir un coup de cœur pour la dernière chanson du EP Faux long calendrier.
Une mini tournée qui sort de l’ordinaire
Pour accompagner ce lancement, Thomas Ariell s’est arrêté à Montréal, Rouyn-Noranda et La Sarre pour y présenter ses nouvelles compositions. C’est devant trois salles remplies de mélomanes, artistes, familles et amis que l’auteur-compositeur-interprète a performé, accompagné de son groupe, les 6 chansons figurant sur le EP Déraciné. Les réactions du public ont été plus que positives et l’originalité du projet était l’élément qui ressortait le plus, selon les commentaires reçus par l’artiste.
« C’était vraiment cool. Pour le lancement officiel à Montréal au Verre Bouteille, la salle était pleine. On est aussi allé à La Sarre et Rouyn, parce que je trouvais ça important de revenir chez nous pour présenter les tounes avec mon band pour montrer aux gens où je suis rendu avec tout ça. J’ai reçu beaucoup de bons commentaires, les gens me disaient que c’était différent. Je ne propose pas un son que l’on est habitué d’entendre dans la scène émergente et indépendante à Montréal. Les gens ont vraiment apprécié leur soirée », précise Thomas qui partira sur la route vers Trois-Rivières le 4 novembre prochain. Thomas Ariell restera certainement un artiste de la relève à surveiller en tournée prochainement ou dans certains festivals cet été.
Commentaires