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15 janvier 2024

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Une usine de nickel à Launay?

L’entreprise NiVolt veut intégrer la filière batterie

Camion projet Dumont

©Archives

L’usine de NiVolt pourrait être construite sur les terrains du Projet Dumont, à Launay.

L’entreprise torontoise Kinterra Capital, via sa filiale NiVolt, évalue la possibilité d’établir une usine au Québec, possiblement dans le secteur de Launay.  L’entreprise est aussi propriétaire du projet Dumont, et ses premiers résultats de production semblent probants.

Kinterra a investi récemment dans le projet Dumont, dans le secteur de Launay, et cherche à développer des projets de sulfure de nickel.  « Les résultats de nos tests ont démontré qu'il est possible d'obtenir une récupération élevée du nickel et du cobalt par lixiviation et de produire un PHM (précipité d’hydroxyde mixte) de haute qualité, a déclaré Cory Kosinski, vice-président des projets et des évaluations de NiVolt. Nous sommes impatients de passer à l'étape de l'usine pilote pour valider les paramètres du procédé sur une base continue et générer les données de conception nécessaires pour l'usine commerciale. » 

M. Kosinski a confirmé au Citoyen que le projet Dumont est sur les rangs pour la construction d’une usine permanente pour le concentré de nickel.  « Nous examinons nos options présentement, s’est-il limité à dire.  Ce que nous pouvons dire, cependant, c’est que nous aurons des nouvelles positives prochainement concernant le projet Dumont.  Il est cependant prématuré à ce stade-ci d’en dire plus. » 

Une structure intégrée 

L’objectif de NiVolt : créer une structure intégrée verticalement, partant de l’extraction de minerai jusqu’à la production de concentré de sulfure de nickel.  «Nos investissements en amont dans l'exploitation de sulfure de nickel, couplés au procédé de NiVolt, ont le potentiel de créer une solution unique en son genre et intégrée pour la transformation de matériaux bruts pour batteries dans la province de Québec, ce qui soutiendra la participation du Québec à la transition énergétique et à la chaîne d'approvisionnement des batteries», a déclaré Cheryl Brandon, associée chez Kinterra. 

Chez Kinterra, on refuse cependant de confirmer pour le moment la localisation de la nouvelle usine.  Parmi les critères qui militent en faveur de Launay, il y a notamment la proximité de la ressource.  « Nous avons déjà le site, et il y a beaucoup d’espace pour construire l’usine », a indiqué au Citoyen Cory Kosinski.  Quant aux points négatifs pour Launay, une source bien au fait du dossier et qui a requis l’anonymat estime que le manque d’infrastructures électriques et la pénurie de main-d’œuvre pourrait jouer contre l’établissement de l’usine.    

Un joueur plus global 

Selon Cory Kosinski, les produits de NiVolt constitueront une composante importante dans la filière batterie, mais pas question pour le moment de produire des batteries.  Cependant, l’entreprise entend multiplier les démarches pour s’assurer que son produit correspond aux besoins du marché et surtout de la chaîne d’approvisionnement. 

Kinterra a même une vision plus globale de la chose, et veut contribuer à faire du Canada un leader mondial dans la filière batterie.  « NiVolt contribuera à pallier la pénurie d'infrastructures de traitement de minéraux critiques en Amérique du Nord et en Europe pour répondre à la demande prévue de véhicules électriques, afin d'aider à réduire davantage les émissions de carbone », a déclaré Kamal Toor, associé chez Kinterra. 

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