Considéré comme le meilleur défenseur de cette cuvée, Cossette-Ayotte a été l’un des gros canons qui a amené les Estacades en finale de la dernière Coupe Jimmy-Ferrari.

Considéré comme un défenseur qui excelle dans les deux sens de la patinoire, le Trifluvien a démontré ses qualités de fabricant de jeu l’an dernier, avec 30 passes et 31 points en 35 parties.

«C’est extraordinaire d’être le premier défenseur choisi. J’ai longtemps travaillé avec des gars qui m’ont donné beaucoup de compétition chez les Estacades. Être ressorti de ça, c’est fou et exceptionnel», ne cache pas Cossette-Ayotte après la première ronde.

Le natif de la Mauricie a pu profiter de la soirée avec son coéquipier, Chad Lygitsakos, qui est finalement sorti un rang après lui, à Shawinigan. Les deux comparses ne se faisaient pas de scénario avant d’entendre leur nom.

«Le fait que l’un sort à Val-d’Or et l’autre à Shawinigan était peut-être dans les plans. De mon côté, j’ignorais ce qu’il allait se passer, car on n’est pas dans la tête des dirigeants», raconte l’arrière droitier de 6 pieds et 165 livres.

Bâti pour les petits marchés

Après une première moitié de soirée relativement tranquille dans les échanges, les Foreurs ont décidé de brasser la soupe concernant leur 15e choix.

Le directeur général, Maxime Desruisseaux, a tout d’abord échangé cette valeur aux Cataractes de Shawinigan pour le 17e et le 33e choix de l’encan. En compagnie du choix #28, le dernier s’est ensuite ramassé dans les mains des Remparts de Québec pour la 16e sélection. Une manoeuvre qui faisait en sorte que le vert et or a parlé à deux reprises de manière consécutive pour acquérir les services du défenseur Jacob Gouchie (Moncton) et l’attaquant Benjamin Olivier (Collège Charles-Lemoyne).

Classé très haut par la Centrale de soutien au recrutement pendant une bonne partie de l’hiver, Gouchie a été rencontré par la direction des Foreurs, en compagnie de sa famille, jeudi.

Même si sa soirée a été en montagnes russes, Gouchie se dit motivé d’atterrir dans un marché de plus petite taille.

«Je provient de Haute-Aboujagane, qui est un petit village à l’est de Moncton. Les grandes villes comme Québec, ça m’attirait moins. Aller à Val-d’Or, c’est mieux de même pour moi. On m’a parlé à quel point les partisans font du bruit», avoue le produit local.

«Un gros défenseur comme Jacob, qui excelle en sortie de zone et à repérer ses coéquipiers, c’est vraiment plaisant. Pour nous, c’était une surprise qu’il soit encore disponible au 16e rang. Avant les Fêtes, il était listé dans le top 5, donc c’est une aubaine pour nous», décrit Maxime Desruisseaux.

Dans le cas de Benjamin Olivier, son intelligence sur la glace le démarque des autres hockeyeurs dans cet encan. Avec la reconstruction et le renouveau qui se trament chez les Foreurs, le produit des Riverains est prêt à faire partie du plan à long terme.

«J’aime énormément gagner, donc ça me rend heureux de faire partie d’un club qui veut éventuellement remporter une coupe. Ça va être mon but à mon arrivée», lance le natif de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Les rondes 2 à 14 se dérouleront samedi matin, toujours au Centre Avenir. Val-d’Or ne parlera qu’à partir du 39e rang, tandis que les Huskies de Rouyn-Noranda débuteront l’encan avec la 46e sélection.