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La sous-scolarisation a un effet sur l’emploi chez les Premières Nations
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La sous-scolarisation reste un frein majeur à l’emploi.
En Abitibi-Témiscamingue, la sous-scolarisation reste un frein majeur à l'intégration des membres des Premières Nations sur le marché du travail. Près d’un tiers des Autochtones âgés de 25 à 64 ans ne détient aucun diplôme (32 %), un chiffre largement supérieur à celui de la population non autochtone (18 %), relève L’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue dans son dernier bulletin.
Les Premières Nations affichent un taux encore plus élevé (35 %), atteignant 42 % pour les membres vivant dans les communautés territoriales. Ce manque de qualifications limite fortement l'accès à des emplois stables et bien rémunérés, soutient l’Observatoire.
Cependant, des améliorations ont été observées. Sur une période de cinq ans, la proportion de personnes sans diplôme a diminué de 8 points chez les Autochtones et de 3 points chez les membres des Premières Nations. Pourtant, l'écart demeure important avec la population non autochtone, où 34 % des individus détiennent un diplôme collégial ou universitaire, contre seulement 22 % chez les Autochtones.
Pour combler cet écart, plusieurs leviers peuvent être actionnés. Un meilleur accès à l'éducation postsecondaire, des programmes de soutien ciblés et une sensibilisation accrue à l'importance de la scolarisation pourraient jouer un rôle déterminant, évoque le bulletin.
De plus, la promotion de formations adaptées aux réalités culturelles et territoriales des Premières Nations pourrait faciliter l'acquisition de compétences tout en valorisant les savoirs traditionnels. Le manque d’investissements dans l'éducation des Premières Nations semble la principale cause d’inégalités socioéconomiques.
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