Deux types de match à dénouement identique pour Val-d'Or

©gracieuseté - Dany Germain

Tout comme le reste de ses coéquipiers, Nathan Baril (#89) est frappé par un manque de finition sur les chances de marquer.

Tantôt hermétiques, tantôt à feu roulant, les Foreurs de Val-d’Or ont connu les deux côtés de la montagne russe lors du dernier week-end. Face à Drummondville et le Cap-Breton, ceux-ci sont revenus bredouilles, notamment à cause des carences du club à court d’un homme.

En train de conclure sa première séquence à domicile de la campagne, la troupe de Maxime Desruisseaux a pu confirmer qu’elle pouvait se débrouiller dans des types de match différents.

N’ayant rien donné aux Voltigeurs de Drummondville à égalité numérique, les Valdoriens n’ont pas été en mesure de soutirer un seul filet contre Louis-Félix Charrois. L’avantage numérique des Rouges a fait le strict minimum en offrant le seul but du match, avant de confirmer le tout dans un filet désert en fin de partie.

Contre les Eagles du Cap-Breton, l’offensive a su se réveiller dans un match plus ouvert où le momentum a changé de camp à quelques reprises. Malheureusement pour les locaux, le Cap-Breton s’est sauvé avec la victoire avec une poussée de quatre buts dans les 20 dernières minutes de jeu pour l'emporter 8 à 4.

«On a encore des chances de marquer, mais présentement, on a le vent dans la face. Nathan Baril a ouvert l’année avec un but lors des trois premiers matchs, mais depuis, la rondelle ne veut pas rentrer, même s’il est bien placé. Peu importe le joueur, on se doit de capitaliser sur nos chances. On a un bon état d’esprit d’amener beaucoup de rondelles au filet», analyse Maxime Desruisseaux.

«Contre Drummondville, notre jeu sans la rondelle était excellent, mais en offensive, on manquait un peu de swag. Samedi, la chaîne a débarqué en fin de troisième période. Ce sont des détails qui feront en sorte qu’on va avancer» ajoute-t-il.

Dans la défaite contre les Eagles, Nathan Drapeau, Samuel Fiala (3), Alix Durocher et Donovan Arsenault (3) ont fait scintiller la lumière rouge.

Sous le 60%

En mission pour améliorer le jeu sans la rondelle de ses ouailles, Maxime Desruisseaux compte ajouter le désavantage numérique des siens à sa liste des choses urgentes à régler.

Dans les bas-fonds du circuit Cecchini sur cette facette, Val-d’Or a encaissé trois autres buts sur les unités spéciales, portant le pourcentage de réussite à un douloureux 56,7%. Il s’agit du seul rendement de la LHJMQ à se situer sous la barre psychologique des 60%.

Sans pointer personne du doigt, l’entraîneur reconnaît que le tout vient souffler ajouter un boulet sur les épaules de sa troupe, qui se fait jouer des tours après des bons débuts de match.

«On se doit d’être excellent dans notre positionnement. C’est important de garder nos bâtons actifs dans ces moments-là. Quand on a des opportunités de récupérer des rondelles libres, il faut créer ces revirements pour envoyer le disque à l’autre bout de la glace. Que ce soit les défenseurs, les attaquants ou le gardien, tout le monde se doit de resserrer le tout», vise le pilote des Foreurs.

Blessé à la tête à la suite d’un dégagement accidentel de Benjamin Cossette-Ayotte, vendredi, Alexandre Guy n’était pas de la formation abitibienne, samedi. Absent par précaution, le vétéran de 19 ans n’a pas subi de commotion cérébrale. Celui-ci devrait être en uniforme, lundi, lors de la visite des Huskies de Rouyn-Noranda.

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