Le Projet lac Osisko en tribune à la COP16

©Anne Blondin

Le lac Osisko.

La 16e Conférence des Nations unies sur la biodiversité mettra en tribune le savoir-faire témiscabitibien en matière de réhabilitation d’un écosystème. Le Projet lac Osisko sera l’une des initiatives mises de l’avant le 28 octobre, à Cali, en Colombie.

Avant de prendre l’avion vers l’Amérique du Sud, la délégation régionale composée du Centre mondial d’excellence des destinations et Tourisme Abitibi-Témiscamingue fera une présentation du projet, ce vendredi 25 octobre, à l’occasion de la Journée Québec.

Se servant d’un écosystème urbain dégradé comme base, le Projet lac Osisko est parvenu à créer une démarche collective produisant des bénéfices multiples pour la biodiversité et le bien-être de la communauté. Avec le pôle d’innovation en tourisme régénératif, l’initiative rejoint plusieurs objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030.

Un nouveau Pôle d’innovation en tourisme régénératif sera aussi présenté par la délégation, une première au Canada, dans un panel aux différentes délégations internationales qui seront présentes.

«Dans mes interventions à la COP16, ce sera un honneur pour moi de faire rayonner le Projet lac Osisko à l’international. Ce projet, dont le Collectif Territoire est porteur, s’inscrit parfaitement dans les objectifs du pôle d’innovation en tourisme régénératif pour la biodiversité et le bien-être», de dire le directeur du Centre mondial d’excellence des destinations, François Bédard.

«Ce projet pionnier démontre comment une région ressources comme la nôtre peut non seulement préserver les écosystèmes, mais amplifier son impact à l’échelle mondiale en réinventant le tourisme. Nous sommes vraiment fiers de collaborer avec MT Lab et le CED sur ce projet ambitieux», décrit la directrice générale de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, Randa Napky.

Pour une région ressource comme l’Abitibi-Témiscamingue, le tourisme régénératif pourrait se traduire par la décontamination d'anciens sites miniers, transformés en destinations touristiques avec la création de chalets écologiques et écoénergétiques. À la longue, le pôle pourrait s’exporter dans toutes les régions et les villes du monde intéressées à implanter des pratiques innovantes et écoresponsables.

Les dirigeants présents à la COP16 examineront l’état de la mise en œuvre de l’accord Kunming-Montréal, signé par 196 pays lors de la COP15 à Montréal, qui prévoit protéger au moins 30 % des terres, des eaux intérieures et des zones côtières et marines et de restaurer 30 % des écosystèmes dégradés d’ici 2030.

Jusqu’au 1er novembre, près de 12 000 personnes se dirigeront vers la Colombie pour cet événement international.

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