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Retour31 octobre 2024
Ricardo Jr Emmanuel - rjremmanuel@medialo.ca
Tensions au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue : les syndicats dénoncent la PDG
©Photo Gracieuseté
Le Syndicat régional du personnel paramédical, des services auxiliaires et des métiers du CISSS-AT (CSN-SRPPSAM) et le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN) expriment leur indignation face à la réaction de la PDG du CISSS A-T, Caroline Roy.
À la suite des coupes d’heures de soins au CHSLD Pie-XII de Rouyn-Noranda, le syndicat qui représente les préposés aux bénéficiaires de l’établissement, réclame maintenant la tête de la présidente-directrice générale du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, Caroline Roy.
« Nous sommes choqués par la réponse de la PDG, qui a choisi d'ignorer les préoccupations des employés en niant la réalité », déclare Félix-Antoine Lafleur, président du CCATNQ-CSN.
Lafleur rappelle que l’objectif de leur récente sortie médiatique en date du 17 octobre dernier était de dénoncer une atteinte inacceptable à la dignité des résidents. Il appelle à un dialogue ouvert et exige la démission de Mme Roy.
Les membres du SRPPSAM, quant à eux, sont « dégoûtés » par ce qu'ils qualifient de tentative de dissimuler la vérité. Ils font état d'une réduction significative du personnel, passant de 72 à 55 préposés aux bénéficiaires, et d’une cessation du deuxième bain pour les résidents. « Face à cette situation intenable, la PDG justifie des décisions absurdes, pendant que le personnel s'épuise et que les soins de base ne sont pas fournis », a déclaré Lyne Massicotte, présidente du SRPPSAM.
Les syndicats appellent donc à une prise de conscience des autorités compétentes, soulignant que la légitimité de Caroline Roy est désormais remise en question, que ce soit par ignorance ou déni volontaire des réalités du CHSLD Pie-XII.
« Nous avons besoin d'un signal fort de la part des autorités. La population mérite de connaître la vérité sur notre réseau de santé, qui est démantelé discrètement », conclu Lyne Massicotte, présidente du SRPPSAM.
Commentaires
1 novembre 2024
Geneviève Huard
Je me demande...avec le régime politique actuel, les centres de services scolaires semblent ne plus vraiment de pouvoir décisionnels, ils doivent appliquer à la lettre le directives du ministère sous la menace d'ordonner un changement de DG... Est-ce la même chose avec la santé? Avons-nous encore un réel pouvoir décisionnel ou comme les CSS ils doivent appliquer des directives sous peine de perdre leur emploi? Si c'est le cas, viser la DG n'est peut-être pas la bonne cible...