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Retour04 janvier 2025
Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca
Une étude environnementale confirme la faible acidité de Troilus
©Photo tirée du site Internet de Troilus.
Chibougamau, la ville la plus proche du projet Troilus.
Troilus Gold a publié, le 10 décembre, les résultats d'une étude environnementale, confirmant la faible acidité et les propriétés de neutralisation naturelles des zones de minerai de son projet d’or et de cuivre Troilus.
Les études menées dans le cadre d’une collaboration entre Coalia, le Conseil national de recherches du Canada, Lamont et le Minesite Drainage Assessment Group montrent que les principales zones de minerai du site du projet Troilus présentent un faible potentiel de drainage rocheux acide.
Ce phénomène, par lequel certains minéraux peuvent générer des ruissellements acides lorsqu’ils sont exposés à l’air et à l’eau, semble donc peu préoccupant pour ces zones.
Principales conclusions
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Faible risque de drainage minier acide : l’analyse de plus de 158 000 échantillons de roche a démontré que les principales zones de minerai du site de Troilus présentent une composition naturelle qui neutralise l’acidité. Cette capacité de neutralisation inhérente réduit considérablement la probabilité de ruissellements acides, ce qui contribue à minimiser l’impact global sur l’environnement.
La réaction
« Les résultats de cette étude menée en collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada sont révolutionnaires et démontrent les caractéristiques neutralisantes de la roche dans les zones du projet Troilus », a déclaré la vice-présidente, Environnement et permis, Jacqueline Leroux.
« Les déchets de roche et les données historiques de l’ancienne exploitation minière nous ont fourni une mine d’informations que nous pouvons utiliser pour améliorer nos pratiques durables dans le cadre de la planification de l’avenir du projet », a-t-elle expliqué.
« La qualité de l’eau est une priorité absolue pour Troilus et pour les parties prenantes des Premières Nations. Les principales conclusions de cette étude indiquent que la roche du site de Troilus n’est pas génératrice d’acide et ne nécessite pas de traitement supplémentaire, ce qui permet de minimiser et d’atténuer l’empreinte environnementale de la future exploitation », a poursuivi Mᵐᵉ Leroux.
« Outre l’impact positif sur l’environnement, ce projet pourrait également contribuer à réduire les coûts de l’exploitation future, puisque nous pourrons utiliser les déchets de roche pour d’autres projets d’infrastructure, tels que la construction de routes, et qu’un revêtement ne sera pas nécessaire pour le parc à résidus miniers », a-t-elle conclu.
Tests approfondis et analyse des prévisions
L’étude, appuyée par des tests avancés tels que la détermination du potentiel acidogène et la modélisation 3D, a permis d’évaluer 89 échantillons de roche et 13 sous-échantillons de colonnes de lixiviat provenant des zones clés.
Les résultats ont révélé la présence de minéraux capables de neutraliser l’acidité potentielle, confirmant ainsi le faible risque de drainage rocheux acide dans les zones du projet Troilus situé dans le Nord-du-Québec.
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Confirmation appuyée par des années de surveillance
Les résultats et prévisions de l’étude sont validés par les données recueillies sur plusieurs années, tant lors de l’ancienne exploitation que durant la période de surveillance qui a suivi sa fermeture. -
Engagement envers la durabilité
La composition minérale naturelle du projet Troilus constitue un atout favorable pour un développement durable. Ces conclusions s’alignent avec les objectifs de Troilus en matière de gérance de l’environnement et renforcent son engagement à promouvoir une exploitation minière responsable et respectueuse de l’environnement.
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