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17 février 2025

Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca

Quelque 300 k$ pour mieux intervenir en itinérance et santé mentale

Service de police de Pikogan 

Le Service de police de Pikogan reçoit 300k$ pour mieux intervenir auprès de ces personnes vulnérables.

©Photo tirée de la page Facebook de la police de Pikogan.

Le Service de police de Pikogan reçoit 300k$ pour mieux intervenir auprès de ces personnes vulnérables.

Le ministre de la Sécurité publique, M. François Bonnardel, et la députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, ont annoncé, le 17 février, l’octroi de 294 000 $ au Service de police de Pikogan pour l’aider à démarrer un projet de pratiques mixtes pour permettre aux policiers de mieux intervenir auprès de ces personnes vulnérables.

Une pratique mixte se compose d’un partenariat entre une intervention policière et une intervention psychosociale, auxquelles participent minimalement un intervenant du milieu policier et un intervenant social. Il s’agit d’un geste important pour permettre aux policiers de mieux intervenir auprès de ces personnes vulnérables. 

Cette aide financière permettra ainsi au Service de police de Pikogan de tester une approche novatrice dans sa communauté. Cela permettra de répondre aux besoins de personnes en situation d’itinérance ou présentant des enjeux de santé mentale. 

Cette approche mixte pourra ensuite être pérennisée par le Service de police de Pikogan selon les résultats obtenus. Ces approches visent également à réduire la judiciarisation de ces personnes vulnérables ainsi que les risques de détérioration de leur situation et du recours aux urgences hospitalières. 

Réactions
« Les policiers et policières sont de plus en plus confrontés à des enjeux d’itinérance et de santé mentale dans leur travail. Développer des approches novatrices n’est pas simple pour les services de police, mais notre soutien permettra à davantage de corps de police d’en mettre en place et de tester certaines pratiques pour les pérenniser ensuite si elles permettent d’accroître la sécurité de la population et de réduire les méfaits. » 
— Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel

« L’itinérance et les problèmes de santé mentale chez les autochtones sont des enjeux importants dans notre région. Grâce à cette aide financière, le Service de police de Pikogan pourra agir en amont afin de réduire les méfaits ou le recours à l’urgence. Ainsi, cette mesure pourra avoir un impact direct sur la problématique de la judiciarisation des autochtones. Je tiens à féliciter le Service de police de Pikogan dans sa volonté d’assurer la sécurité et la qualité de vie des gens de la Première Nation Abitibiwinni. »
— La députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais

« Grâce à cette aide financière, nous renforçons les capacités du Service de police de Pikogan pour mieux répondre aux défis liés à l’itinérance et à la santé mentale. Ce soutien vise à assurer la sécurité et le bien-être de tous les citoyens de la Première Nation Abitibiwinni, en favorisant une approche centrée sur l’humain et adaptée aux besoins spécifiques des personnes en situation de vulnérabilité. » 
— Le ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, Jean Boulet 

Faits saillants 

  • Le Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale (PSPPC) propose aux services de police une aide ponctuelle d’une durée de trois ans. De manière à s’assurer que les nouvelles approches et l’expertise spécialisée développée grâce au programme s’inscrivent dans une perspective à long terme.  

  • Dans le cadre du PSPPC, c’est un total de 9 M$ qui sont ainsi octroyés à 22 services de police du Québec.

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