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Retour21 février 2025
Ricardo Jr Emmanuel - rjremmanuel@medialo.ca
Y’a-t-il de l’espoir pour les personnes en attente d’une place dans les Résidences Intermédiaires en Abitibi-Témiscamingue
©Photo Dominique Fortier - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Face à cette problématique, le député péquiste ne chôme pas. Le député péquiste Joël Arseneau a déposé, ce vendredi 21 février, une motion reconnaissant que les RI sont incontournables pour l’hébergement des aînés et des personnes les plus vulnérables et demandant au gouvernement de rehausser « l’entente nationale le plus rapidement possible dans la prochaine négociation. »
Malgré la sonnette d’alarme des ressources intermédiaires du Québec (ARIHQ) jeudi dernier, on constate un refus de débattre chez la Coalition Avenir Québec (CAQ) alors que les files s’allongent dans les RI de l’Abitibi-Témiscamingue. Plus de 4 937 personnes sont dans l’attente d’une place en Résidence Intermédiaires, dont 3300 personnes âgées. 83 attendent uniquement dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Entre autres, la pénurie de places dans les Résidences Intermédiaires en Abitibi-Témiscamingue soulève de nombreuses inquiétudes.
Libellé de la motion
« Que l’Assemblée nationale reconnaisse que les ressources intermédiaires sont incontournables pour l’hébergement des aînés et les personnes les plus vulnérables ;
« Qu’elle reconnaisse que les ressources intermédiaires sont en difficulté financière ;
« Qu’elle constate que 4 937 Québécois attendent une place dans une ressource intermédiaire ;
« Enfin, que le gouvernement rehausse l’entente nationale le plus rapidement possible dans la prochaine négociation. »
La CAQ a battu cette motion ! « C’est une occasion manquée pour la CAQ et nous sommes au point de nous demander si les RI seront les prochaines victimes des compressions budgétaires de la CAQ, c’est inquiétant pour les milliers de personnes en attente et pour le système de santé qui dépend des RI », affirme l’élu péquiste.
Il y a de l’urgence
Rappelons que les RI sont des milieux de vie offrant des services adaptés aux adultes vulnérables confiées par le réseau de la santé et des services sociaux, qui souffrent notamment de perte d’autonomie, de déficience intellectuelle ou d’handicap physique. On estime qu’il est important qu’une action concrète soit prise.
« Les ressources intermédiaires sont une partie intégrante du filet social québécois. Le gouvernement doit prendre acte que 163 $ par jour par usager, c’est insuffisant. Le budget s’en vient et la CAQ doit absolument prévoir de rehausser ce montant au risque de mettre en péril les services offerts par plusieurs établissements », conclut Joël Arseneau.
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