Grève en CPE : la CSN poursuit la pression sur trois jours

©Photo Médialo — archives.

Photo prise lors d’une grève à Rouyn-Noranda le 23 janvier 2025.

Quelque 13 000 travailleuses et travailleurs syndiqués dans les centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la CSN sont en grève jusqu'au 16 avril. Le mouvement, lancé alors que les pourparlers s’intensifient avec le gouvernement, vise à accélérer l’obtention d’une entente sur les conditions de travail.

Un bras de fer en cours
Les discussions entre la partie syndicale et le gouvernement se sont poursuivies tout au long de la fin de semaine. Malgré une certaine progression, la grève est maintenue afin de maintenir la pression nécessaire, indique la CSN. L’objectif reste d’améliorer les offres déposées par Québec pour répondre aux attentes du personnel des CPE, particulièrement en ce qui concerne l’avenir du réseau.

La CSN appelle à des offres bonifiées
Représentant 80 % des travailleuses syndiquées dans le secteur des CPE, la Confédération des syndicats nationaux estime que l’heure est aux gestes concrets de la part du gouvernement. Elle juge essentiel que les propositions soient ajustées pour refléter les besoins exprimés par le terrain.

Aucune entrevue ne sera accordée pour le moment, afin de ne pas nuire à l’avancement des négociations.

Une force syndicale majeure dans les CPE
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), qui coordonne la mobilisation, est l’organisation syndicale la plus présente dans le secteur des CPE au Québec. Elle regroupe près de 13 000 travailleuses et travailleurs, répartis dans 80 % des CPE syndiqués.

Née il y a plus d’un siècle, la CSN représente plus de 330 000 membres à travers le Québec. Elle regroupe ses forces dans 8 fédérations professionnelles et 13 conseils régionaux.

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